Jean-Patrick BOLF, coureur solidaire !

Jean-Patrick BOLF, coureur solidaire !

Compétitions 2012


Compétitions 2012

07/12/2012 : Trophée Ville de Sassenage

"Sportifs de l"Année 2012 !"


Le coureur solidaire mis à l'honneur 

avec 5 autres sportifs de la ville de Sassenage !



07/12/2012 : Trophée Ville de Sassenage "Sportifs de l'Année 2012"



Cliquer sur l'invitation pour l'agrandir... 


Sorties Trail effectuées / Défi UTMB 2012 :


4) Mardi 21/08 et Jeudi 23/08/2012 : Rando-Trails autour de Millau  Récit



3) Dimanche 12/08 et Lundi 13/08/2012 : Bloc Rando-Trail de 2 jours sur les 2 Stations de Trail de l'Isère  Récit


2) du Lundi 30/07 au Jeudi 02/08/2012 : Chamonix (74) - Stage UTMB avec Vincent DELEBARRE 



C'est fait et c'est bien fait !! 

4 journées de grand beau temps, des paysages à couper le souffle, des glaciers à profusion,

3 pays traversés autour du massif du Mont Blanc, 

moins de 38 heures de course pour 168 km effectués avec plus de 9600 m de D+

le tout sans fatigue ni bobos, malgré le manque de sommeil !  Récit...


2) dimanche 21 et dimanche 22/07/2012 : 1er Bloc Rando-Trail Sur les hauteurs de Cimiez à Nice !  Récit en cours...


1) Vendredi 13/07/2012 20h13 : Sortie nocturne 3D Trail au Pic St Michel : Un pur bonheur !  Récit



Courses effectuées :


7) 06 et 07/10/2012, 10h00 : 3ème 24 Heures de Grenoble (38) - Circuit, 24 h, plat

Cette course représente mon 2ème Défi annuel au profit de l'association Enfants du Tamil Nadu  Récit...

 

6) 31/08/2012, 18h30 : 10ème UTMB - Ultra-Trail du Mont-Blanc - Chamonix (74) - La mythique course en montagne autour du Massif du Mont-Blanc, avec ses 168 km et 9600 mètres de D+ - Temps limite pour être Finisher : 46 h.

Cette course représente mon 1er Défi annuel au profit de l'association de sauvegarde et d'animation de l'église Notre Dame des Vignes   Récit...


5) 15/08/2012, 10h00 : 28ème Alpe21 - Montée pédestre de l'Alpe d'Huez (38). La montée mythique du Tour de France cycliste, mais en course à pied, avec ses célèbres 21 virages sur 13,8 km et 1 085 m de dénivelé positif   Récit...


4) Dimanche 01/07/2012, 5h00 : 9ème Tour des Glaciers de la Vanoise (73) – Initialement prévu pour 73 km et 3 800 m de D+,  le parcours de ce 9ème TGV a été raccourci à 61km et 3345m de D+, car encore trop enneigé et non sécurisé. Objectif atteint !  Récit… 


3) 03/06/2012, 7h35 : 3ème Maratrail de Lans en Vercors (38) - 47,8 km et 2 290 m de D+ - 1ère  course préparatoire pour mon 1er Défi annuel, l'UTMB au profit de l'association de sauvegarde et d'animation de l'église carolingienne Notre Dame des Vignes. Objectif atteint !  Récit


2) 28/04/2012, 9h45 :  1er 10 Km ASPARUN  à Meylan (38) - Route, 10 km, plat  Récit 


1) 15/04/2012, 8h45 : 36ème Marathon de Paris (75) - Route, 42,195 km, plat   Récit... 

 


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Dernière mise à jour le  06/02/2013  21:35


19/04/2012
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6 et 7/10/2012 : 3ème édition des 24 Heures de Grenoble

 

3ème édition des 24 Heures de Grenoble le samedi 6 et dimanche 7/10/2012

 

au profit de l'association Enfants du Tamil Nadu

 

Météo :

  • Samedi : Beau temps – Température : 19° le matin – 23° à 26° l’après-midi – 16° dans la nuit
  • Dimanche : Pluie fine à partir de 3h30 – petite brise légère – Température entre 14° et 16°

 

 

 

Résultats 3ème édition 24 Heures de Grenoble

  • Nombre de coureurs au départ : 106, dont 10 V3M (hommes de 60 à 69 ans)
  • Abandons : 21, dont 2 V3M
  • 1er : Federico BORLENGHI (Italie), 228,52 km
  • 85ème et dernier classé : 61,50 km
  • Résultat de Jean-Patrick BOLF, coureur solidaire :
  • 184,24 km réalisés :
    • 15,306 km de plus qu’en 2011 :
      • Le parcours de repli (103 km au lieu de 168 km, 25h de course au lieu de 42h à 45h, soit un « stock d’énergie » de 17h à 20h) de l’UTMB 2012 a certainement contribué à cette performance
      • L’objectif de 200 km n’a pas été atteint :
        • Récupération non complète de l’UTMB 2012 (seulement 5 semaines, ce n’est pas suffisant)
        • Plan d’entraînement spécifique « 24 Heures » déroulé partiellement (2 semaines sur 8 semaines)
    • Passage au 100 km en 11h55’37’’, battant ainsi mon record des 100 km de Millau établi le 26/09/2009 (11h56’01’’)
    • Accélération de la vitesse sur les 4 dernières heures (7,4 km/h, comme en 2010). Voir le tableau de suivi comparatif ici…
  • 11ème au scratch
  • 1er V3M, devant le 1er V2M (hommes de 50 à 59 ans), 170,65 km effectués
  • Par rapport aux Championnats de France 2012 à Vierzon qui ont eu lieu le même week-end, j’aurai été :
    • 28ème au scratch sur 157 partants
    • 4ème V3M sur 29 engagés
    • Classement V3M Vierzon : 1er : 232,766  km – 2ème : 223,049 km – 3ème : 188,100 km – 4ème : 172,774 km
  • Tous les résultats, heure par heure !  Cliquer ici...

 

 

 

 

Gestion de la course :

  • Mise en œuvre d’une séquence d’enchaînement sur 8 tours (voir ci-après) avec, en alternance, deux vitesses spécifiques (sur 24 h et sur 100 km), des sections de parcours marchées (1mn et 2mn) et des pauses (1mn et 3mn) tous les 4 tours, le tout testé à l’entraînement. Cette gestion de course déjà testée en partie l’an dernier (les deux vitesses spécifiques mises à part) s’est révélée à priori payante…

 

Séquence d’enchaînement des tours

Tour

Type enchaînement

1

vs24

2

vs100

3

vs24 dont marche 2 mn

4

vs100

à la fin du tour 4

pause courte 1 mn

5

vs24

6

vs100

7

vs24 dont marche 1 mn

8

vs100

à la fin du tour 8

pause longue 3 mn

fin de la boucle

=> tour 1

 

vs = vitesse spécifique

 

  • Durée globale des pauses courtes et longues : 2h11 pour les 21,5 boucles de cette séquence déroulées tout au long de ces 24 heures
  • Durée globale des pauses techniques (en dehors des pauses standard) : 16mn. A noter un besoin d’uriner assez fréquemment à partir de 22h environ.  C’est probablement l’effet diurétique du café que j’ai pris plusieurs fois dans la nuit pour me tenir éveillé…
  • Tenue de course utilisée :
    • Cuissard de compression Skins, manchons de compression pour bas des jambes, tee-shirt manches courtes (changé en fin de journée)
    • Coupe-vent mis vers 4h30 du matin (pluie + fraîcheur matinale)

 

Consommations :

  • 6,6 litres de liquide énergétique (Overstim’s Hydrixir antioxydant)
  • 5 gels énergétiques (Overstim’s)
  • 1 pâte de fruit (Gerblé, Nutrition & Sport)
  • 1 tranche de pain d’épices avec compote de pomme
  • 3 gâteaux de riz
  • 1 cachet de DAFALGAN 1g (Paracétamol)
  • Sur ravitaillement Organisation :
    • 2 litres d’eau claire
    • 2 ou 3 verres de coca-cola
    • 3 ou 4 bols de soupe
    • 2 portions de jambon de régime
    • 2 portions de fromage type Emmental
    • 4 petites tasses de café
    • 3 verres de thé

 

Autres informations :

  • Poids à jeun : Avant : 64,5 kg – Le lendemain des 24 Heures : 63,0 kg
  • Une seule prise de médicament (DAFALGAN 1g) dimanche à 7h du matin, pour contrôler mon mal aux jambes, contre 5 prises l’an dernier à partir de samedi 12h.
  • 1 seule ampoule à un doigt de pied : Ce n’est pas cher payé pour 24 heures de course à pied !
  • Jambes lourdes, dessous des pieds sensibles et sommeil perturbé les 2 nuits suivant la course

 

En synthèse

 

Une 3ème participation aux 24 Heures de Grenoble bien réussie, compte-tenu de la non-complète récupération post UTMB et d’un plan d’entraînement spécifique « 24 Heures » raccourci. Si les Championnats de France de 24 Heures avaient lieu à Grenoble en 2013 (ce qui est fort probable à ce jour), une 4ème participation aux 24 Heures de Grenoble, sans grande course de type UTMB / UT4M auparavant et avec un entraînement spécifique rigoureux, permettrait d’améliorer sensiblement la marque 2012 et rendrait ainsi accessible la 3ème (et pourquoi pas la 2ème) marche du podium en catégorie V3M

 

Quelques photos de cet évènement !

 

6 et 7/10/2012 : 3ème édition des 24 Heures de Grenoble

 

 Diaporama de photos prises par Nathalie L, de l'équipe d'organisation : Cliquer ici... 

 

 

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Dernière mise à jour le 24/04/2013 13:29


08/10/2012
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Suivi UTMB 2012 du coureur solidaire

L'UTMB, comme si vous y étiez !!

 

Cliquer sur l'affiche pour l'agrandir...


La conférence du coureur solidaire sur cette 

course fantastique autour du massif du Mont Blanc

a eu lieu le dimanche 9 septembre 2012 à 18h00

A l'église Notre Dame des Vignes aux Côtes de Sassenage

Diaporama de photos prises sur le parcours - Pôt de l'Amitié


Avec la présence exceptionnelle de Fabien Lafiandra,

jeune virtuose de guitarequi a interprété une de ses compositions !!



*-*-*-*-*-*-*



En attendant un récit plus complet à venir, voici les résultats de cette 10ème édition de l'Ultra-Trail du Mont Blanc effectué sur le parcours de repli :


Je suis Finisher en 25h02'47'' !


Compte-tenu des conditions météo encore trop difficiles cette année sur le parcours (neige, vent et brouillard surs les grands Cols), l'UTMB® a été recadré, moins de 7 heures avant le départ, sur un parcours de repli (100Km, 6000D+) en France uniquement. 

 

La première partie du parcours de l'UTMB® reste inchangée jusqu'à La Balme puis reviendra aux Contamines puis aux Houches par un chemin différent. Il longera ensuite toute la vallée de Chamonix et peu avant le Col des Montets rejoindra le parcours de la CCC® pour rentrer à Chamonix par Argentière.


- Distance réelle : 103,42 km pour un dénivelé positif de 5 862 m (autant en négatif)

- Nombre de dossards retirés : 2500

- Nombre de partants : 2482

- Nombre d'arrivants : 2125

- Nombre d'abandons : 357

- Temps du 1er (François D'HAENE) : 10h32'36"

- Temps du dernier : 26h35'18"

- Temps du 1er Vétéran 3 Homme : 15h09'04"

- Temps du dernier Vétéran 3 Homme 26h03'33"

- Mon temps de coureur solidaire : 25h02'47"

- Mon classement de coureur solidaire :

     - Scratch : 1982ème sur 2125 arrivants

     - Catégorie Vétéran 3 Homme : 43ème sur 51 arrivants


Premiers commentaires synthétiques sur ma course :


Une appropriation rapide du nouveau parcours, tout en le découvrant, petit à petit au fur et à mesure des ravitaillements


- Une ambiance de feu (Chariots de feu de Vangélis) au départ, et une communion fantastique avec les coureurs, les spectateurs et accompagnateurs, les organisateurs


- Parcours très difficile (la réduction de kms ayant été compensé par un parcours très technique), les conditions météo de la nuit (pluie, vent, brouillard, parcours enneigé, température entre 3° et 15°) ayant encore renforcé la difficulté de cette épreuve dantesque


Très froid aux mains (syndrome de Reno) pendant une grande partie de la nuit, avec une grosse difficulté à tenir mes bâtons de course


- J'ai redoublé systématiquement dans les descentes (effectuées en courant) tous les coureurs qui m'ont doublé dans les montées effectuées en marchant


- Dans les moments de « moins bien » (tout coureur en rencontre forcément lors d'un ultra-trail) et surtout de baisse d'allure, j'ai « ancré » mon mental sur le fait d'être finisher pour l'association Notre Dame des Vignes ainsi que pour toutes les personnes ayant acheté des kilomètres de mon UTMB. La réaction positive était immédiate


- J'ai couru jusqu'à l'arrivée, sans éprouver de fatigue particulière, avec une récupération déjà bien amorcée, ce qui confirme mon niveau de préparation physique et mentale à la hauteur de la difficulté de cette course


- Aucun dégât à l'arrivée, ni aux jambes, ni aux pieds (pas d'ampoules), ni ailleurs. Le surlendemain, le pied droit sensible et légèrement enflé suite aux multiples chocs répétitifs sur les sentiers très caillouteux


- Aucune chute, malgré la technicité extrêmement importante du terrain rencontré


- Une émotion indescriptible à l'arrivée, avec ma famille et les membres de l'association m'attendant avec la banderole à 100 mètres de l'arche d'arrivée


*-*-*-*-*-*-*



Cliquer ici pour voir la fresque qui sera réalisée avec les kilomètres UTMB achetés... 



*-*-*-*-*-*-*



Pour réaliser ce 1er Défi :



21 et 23/08/2012 : Rando-Trails autour de Millau  Récit... 


15/08/2012 : Montée pédestre de l'Alpe d'Huez  Récit...


12 et 13/08/2012 : Bloc Rando-Trail de 2 jours  Récit...


du Lundi 30/07 au Jeudi 02/08/2012 : Chamonix (74) :

Stage UTMB avec Vincent DELEBARRE : Reconnaissance du parcours en 4 jours !

C'est fait et c'est bien fait !! 

4 journées de grand beau temps, des paysages à couper le souffle, des glaciers à profusion,

3 pays traversés autour du massif du Mont Blanc, 

moins de 38 heures de course pour 168 km effectués avec plus de 9600 m de D+

le tout sans fatigue ni bobos, malgré le manque de sommeil ! Récit...



13/07/2012 : Sortie nocturne 3D Trail au Pic St Michel : Un pur bonheur !  Récit



01/07/2012 :  2ème course préparatoire pour l'UTMB : 

9ème TGV (Tour des Glaciers de la Vanoise) : Objectif atteint !  Récit... 



03/06/2012 : 1ère course préparatoire pour l'UTMB : Objectif atteint !  Récit



*-*-*-*-*-*-*


Suivi UTMB 2012 :


Dossard Jean-Patrick BOLF : 3271


Suivi GPS "temps réel" Jean-Patrick BOLF :  Cliquer ici...


   Onglet Utilisateurs : Cliquer sur mon nom pour voir mon évolution sur le parcours UTMB en temps réel...

(suivi GPS malheureusement non opérationnel, ni pendant, ni après la course)



Les vidéos "Live WebTV" disponibles  Cliquer ici... 


   Du live sur les ravitaillements des courses en cours de déroulement, des retransmissions de conférences, ... 



Tous les résultats UTMB :  Cliquer ici... 


   Classement des coureurs et temps de passage aux différents points de contrôle de l'UTMB...




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Dernière mise à jour le 09/10/2012  06:08


26/08/2012
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21 et 23/08/2012 : Rando-Trails autour de Millau

21 et 23/08/2012 : Rando-Trails autour de Millau (12) 

 

Mardi 21/08/2012 : La Pouncho d'Agast au départ de Millau

 

Face à l'appartement que j'occupe cette semaine de vacances d'été à Millau et que je loue à chaque édition des 100 km de Millau, les parapentes décollant du Pouncho d'Agast m'ont donné l'envie d'y aller voir de plus près !


Départ à 8h35 : Après 1h23 de montée sur route (8,56 km et 470 m D+) à la fraîche, dans l'ombre de la Pouncho d'Agast, j'arrive sur le plateau sommital (altitude 841m) pour assister à plusieurs décollages de parapentes et autres ailes delta.


10h40 : Après une petite boucle complémentaire sur le plateau pour faire tourner le compteur temps et réaliser ainsi une sortie de 3h, je descends cette fois-ci par le GR62 repéré lors de la montée, plus propice à ma préparation UTMB que la montée sur route. Lors de ma descente trail, j'ai tout le temps d'admirer en façe mon prochain objectif, le Puech d'Anban. 35 mn plus tard, me voici revenu dans Millau et je remonte la berge du Tarn jusqu'au site d'atterrissage des parapentes, histoire de prendre une photo et faire tourner encore un peu le compteur...


Au total, 20,05 km parcourus de 525m D+ en 3h00, avec quelques belles photos à la prime...


Diaporama des photos de cette journée Rando-Trail à la Pouncho d'Agast ci-dessous :


21/08/2012 : Rando-Trail à Millau - La Pouncho d'Agast



Jeudi 23/08/2012 : Le Puech d'Anban au départ de Millau


Le Puech d'Anban fait face à la Pouncho d'Agast et j'ai eu tout le temps de l'admirer lors de ma descente trail il y a 2 jours. La veille, au retour d'une journée "Descente des gorges du Tarn en canoë" avec mon épouse Edith, je suis allé repérer la voie d'accès au Puech. Une habitante millavoise, Yolande R., m'a fourni toutes les indications nécessaires pour arriver au pied de l'objectif. 


Départ de l'appartement à 8h52. Après une marche d'approche d'environ 25mn, j'arrive au pied de la montée repérée la veille. En cours de montée, après avoir passé un vieux pigeonnier et une maison abandonnée, cherchant un contournement au chemin non débroussaillé, je chope la pluie et je m'abrite 3mn dans une bergerie (en photo), le temps que la pluie cesse... je reprends ma marche sur le bord d'un champ de luzerne longeant le chemin d'accès non pratiquable sur cette partie-là. La montée se poursuit, façon trail, jusqu'au pied de la forêt où j'arrive sur le sentier horizontal qui longe la forêt et que j'avais bien vu lors de la descente de la Pouncho d'Agast. Le sentier monte gentiment en serpentant et j'alterne course et marche en fonction de la pente.


10h10 : Je sors de la forêt et me retrouve sur un plateau avec un grand champ de luzerne en pente descendante, situé à l'opposé du Puech d'Anban. Je descends sur le coté du champ en courant et j'arrive rapidement sous les colonnes rocheuses vues d'en bas. quelques photos plus tard, je trouve un chemin me permettant de contourner ce massif rocheux pour arriver au sommet...


10h29 : J'arrive sur le plateau sommital (altitude 890m), d'où j'ai un point de vue magnifique sur Millau et son Viaduc et les colonnes rocheuses, vues d'en haut cette fois-ci. 10mn plus tard, je redescends par la voie directe trouvée finalement par hasard, en fin de montée.


11h07 : Après 28mn de descente "pur trail", j'arrive devant la maison de Yolande et je lui fait un retour, photos à l'appui, sur la justesse de ses indications fournies la veille. Après un agréable moment d'échange, je reprends ma route pour le dernier quart d'heure me ramenant à l'appartement, à l'heure prévue finalement, mais avec une sortie plus courte qu'envisagée au départ. Mais qu'importe, le plaisir était au rendez-vous de cette belle séance !


Au total, 12,22 km parcourus de 505m D+ en 2h31, et avec là aussi, quelques belles photos à la prime...


Diaporama des photos de cette journée Rando-Trail au Puech d'Anban ci-dessous :






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Dernière mise à jour le 09/10/2012 5:59



26/08/2012
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15/08/2012 : La 28ème Alpe21

Mercredi 15/08/2012, 10h00 : 28ème Alpe21 - Montée pédestre de l'Alpe d'Huez (38). La montée mythique du Tour de France cycliste, mais en course  pied, avec ses célèbres 21 virages sur 13,8 km et 1 085 m de dénivelé positif.

 

Pour cette 4ème participation à cette célèbre montée,  je n'ai pas d'objectif particulier si ce n'est de continuer mon entraînement pour l'UTMB qui approche à grand pas…

 

Comme les années précédentes, nous avons passé Edith et moi une très agréable soirée chez nos amis du Lions Club Gérard et Roseline dans leur maison située aux Sables, petit hameau situé quelques kms avant l'entrée de Bourg d'Oisans.

 

Après le petit-déjeuner et les derniers préparatifs, Gérard m'emmène sur le lieu de départ de la course, au pied de la montée de l'Alpe d'Huez. Gros coup de stress ! Etant tellement polarisé sur mon entraînement, j'ai complètement oublié ma ceinture porte-dossard (pas trop grave, Roseline m'a prêté 2 épingles à nourrice au cas où il n'y en ait pas sur le stand d'inscription) et mon certificat médical (plus embêtant). Arrivé sur le site de départ, je signale tout de site lors de mon inscription que j'ai oublié mon certificat, mais que je suis au départ de  l'UTMB le 31 Août prochain. Une responsable alertée valide mon inscription en me demandant de certifier par écrit que je suis bien inscrit à l'UTMB 2012. Ouf, sauvé !

 

Une fois prêt, je pars trottiner pour 15 à 20 mn d'échauffement. Je rencontre mon ami Charly qui comme l'an dernier s'est inscrit sur la course, contrairement aux années précédentes où il trustait les premières places en version marche rapide… 

 

10h00 : Le départ est donné au son d'une corne de brume par Cyrille Neveu, champion du monde de triathlon et organisateur de cette course. Les conditions sont idéales, si ce n'est la température qui promet d'être élevée ce matin.

 

Je monte à mon rythme, fréquence cardiaque de l'ordre de 82 à 85%, avec de très bonnes sensations, malgré le bloc Rando-Trail de 2 jours (2 x 5h20 de course) effectué dimanche et lundi et les 3 heures de vélo mardi matin.

 

Les virages s'enchaînent sans difficulté. Comme la plupart des coureurs, je passe sur le coté gauche de la route pour bénéficier de l'ombre, mais également pour prendre les virages à la corde et gagner ainsi quelques secondes à chaque virage à gauche…

 

Au début de la montée, je suis doublé assez rapidement par un petit groupe de coureurs ainsi que quelques coureurs isolés, mais petit à petit, conservant mon allure constante, je remonte dans le classement en me mettant à doubler régulièrement.

 

A environ 20mn de course, je prends un des 2 gels que j'ai sur moi. Le 1er ravitaillement de la Garde en Oisans arrive. Un verre de produit énergétique et ca repart ! Un peu plus loin, je suis au coude au coude avec Michelle qui me double, que je redouble et qui me redouble. Nous discutons un moment ensemble. Michelle me dit qu'elle redémarre la compétition après une période d'arrêt faisant suite à une première période de course très prolifique ! je lui conseille de continuer à son rythme. Elle prend progressivement le large et arrivera 2'45'' avant moi en faisant un podium de 3ème V1F. Encourageant pour un redémarrage, non !

 

Régulièrement, je double des marcheurs partis 40 mn avant les coureurs. De temps à autre, je rattrape un cycliste qui réalise sa montée des 21 virages avec difficulté. Pour ces cyclistes-là, ça à l'air beaucoup plus dur que pour nous, coureurs !

 

1h04 de course : 2ème ravito à l'approche, 2ème gel avalé ! La température continuant à monter, je passe mon bandeau et ma casquette sous un robinet d'eau fraîche, ce qui me rafraichit immédiatement. Ca fait du bien ! Je repars ragaillardi, et je continue à doubler, personne ne me double plus depuis longtemps…

 

1h26 de course : 3ème et dernier ravito. Un verre de liquide énergétique, je remplis ma gourde presque vide d'eau fraîche et ca repart pour la partie finale dans l'Alpe d'Huez…

 

Virage N°2 : plus que 2 km avant l'arrivée : Depuis un petit moment je suis côter à côte avec un cycliste avec qui j'ai entamé une discussion sur mon entraînement pour mon défi UTMB. Il est assez épaté de me voir continuer à doubler sans mollir, d'autant plus que j'ai accéléré le rythme malgré la raideur de la pente qui s'accentue légèrement dans les derniers lacets… Beaucoup de coureurs épuisés marchent maintenant et je continue à doubler à tour de bras…

 

Dernier virage avant l'arrivée encore deux coureurs doublés, dernière ligne droite en descente, dernier sprint final avec toute la fraicheur qui me reste en magasin, dernier coureur doublé ! Enfin, l'arche d'arrivée… Je termine en 1h51'01'', soit 45'' seulement de plus que l'an dernier. Vraiment pas mal, compte tenu de mon état de non-fraîcheur, une température moyenne de 27° contre 15° l'an dernier, et une fréquence cardiaque moyenne de 84% contre 88% l'année passée… 

 

Après la douche dans le Palais des Sports, c'est un succulent repas qui nous attend comme l'an dernier au restaurant « Le printemps de Juliette ». Nous nous rendons ensuite tous les 4 à la traditionnelle remise des prix. Là, j'apprends que le 1er au scratch cette année avec un chrono de 1h04'04 '' était 2ème l'an dernier avec un chrono de 3 mn de moins, du fait d'une température moins élevée. Finalement, n'ayant pas trop subi la chaleur, c'est 2 mn 15 secondes en temps absolu que j'ai gagné cette année ! Pas mal, non !

 

Tous les résultats ici

 

Temps réalisé : 1h51'01" - Classé 138ème sur 202 arrivants 9ème VH3 (60 à 69 ans) sur 14



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Dernière mise à jour le 26/08/2012



15/08/2012
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12 et 13/08/2012 : Bloc Rando-Trail sur 2 jours

12 et 13/082012 : Bloc Rando-Trail sur 2 jours

 

Dimanche 12/08/2012 : Le Pic St Michel au départ de la Station de Trail de Villard de Lans

 

J'ai effectué dimanche 12/08/2012 dans la journée le parcours N°8 de cette toute nouvelle Station de Trail, avec beaucoup de difficultés.

 

Garé à 10h00 pétantes devant le bâtiment "Collines des Bains" situé en façe des terrains de tennis, il m'a fallu 34 mn pour trouver le point de départ de ce parcours, la balise "Colline des Bains", après avoir du faire le tour du lycée climatique, suite à l'imprécision d'un panneau directionnel devant une fourche de 2 chemins.


10h34 : Arrivé devant cette balise de départ, pas d'indication du parcours N° 8, pas plus que la direction "les blachons" annoncée sur le descriptif du parcours. Un appel à l'Office du Tourisme ne m'apportera pas plus d'information. Partant en direction du Pic St Michel, je découvre enfin le 1er panneau indicateur N°8 après avoir dépassé le lycée climatique sur ma droite.

 

Arrivé à une nouvelle fourche de chemins entre les Cochettes et la Conversaria, pas de balisage. Initialement parti sur le chemin montant, m'apercevant que je ne suis pas dans la bonne direction, je fait rapidement demi-tour pour prendre la direction Conversaria que je n'avais pas vu initialement.

 

Enfin, le balisage devenant plus précis, j'atteins successivement le Col de l'Arc, beaucoup moins venté que lors de mon ascension du 13 Juillet 2012 en soirée, puis le Pic St Michel sans aucune autre difficulté, à 12h46 après 2h12 d'ascension.,. Quelques photos du panorama grandiose qui s'offre à ma vue, une barre de céréales avalée et c'est la descente en direction du plateau des Allières... Descente assez technique au début, puis plus roulante sur la fin

 

13h28 : Arrivé au Collet du Furon, histoire de me rajouter un petit handicap, je passe récupérer à l'Auberge des Allières les 2 paires de bâtons de marche oubliées lors d'une randonnée précédente avec mon épouse Edith. puis je repars dans la descente. Panneau indicateur La Salière : Le stress du balisage revient ! En effet, ce panneau indicateur comporte uniquement l'indication du parcours N° 10, direction Collet du Furon d'où je viens ! Je décide de continuer et je fais en fait un grand tour pour revenir quasiment au point de départ pour trouver un autre panneau indicateur de La Salière, légèrement en contrebas. Là encore, il y a bien une indication du parcours N° 8, mais très imprécise dans la direction, car il y a 2 chemins qui partent de ce même endroit. Lequel prendre ? Je prends celui de droite et là encore , partant en direction de Lans en Vercors, je dois revenir sur mes pas, Cela commence à faire beaucoup de jardinage...

 

Reparti sur le bon chemin, je finis par arriver au niveau de l'aire des parapentes, comme indiqué sur le descriptif du parcours. Je trouve bien le panneau directionnel des Issards ainsi que l'indication du parcours N°8, mais j'ai beaucoup de mal à localiser le début du chemin. Encore 30 mn de jardinage avant de trouver ce petit chemin descendant,.. Sur cette descente, je ne vois pas de panneau signalant l'arrivée aux Issards, par contre je trouve bien l'indication du Parcours N° 8.

 

14h40 : J'arrive maintenant aux Nobles, comme indiqué sur le descriptif. Le chemin continue tout droit, malgrè un embranchement sur la droite. sans indication, je continue donc tout droit. Un peu plus loin, je sens que je fais fausse route. A nouveau demi-tour... Je m'aperçois sur le retour qu'une corde, sensée fermer cette route, se trouve par terre ! Je pars donc sur la droite et, un peu plus loin, je retrouve la balise du parcours N°8. 

 

J'arrive aux Lombards, avec plus d'une heure perdue en jardinage, je renonce maintenant à suivre les indications finales du descriptif sur ce parcours invitant à traverser la plaine en direction des Geymonts. Trop long, je n'en ai plus le temps ni la motivation et je prends donc au plus court direction Villard de Lans Centre pour retrouver mon véhicule que j'atteins après 5h22 d'effort, 23;35 km (jardinage oblige, malgré la fin du parcours tronquée) et 1 240 mètres de D+.

 

Ce parcours me laisse un goût amer, même si l'ascension au Pic St Michel s'est bien déroulée. Je ne suis pas prêt à le recommander aujourd'hui à des amis trailers de peur de les mettre en difficulté. Manifestement, le balisage donne une impression de réalisé à la hâte, pas fini... On m'avait déjà fait part de cet écho et je confirme. Une grosse partie du plaisir ressenti en Rando-Trail disparait dans l'énergie à chercher son chemin. Ce n'est plus un Rando-Trail, mais une course d'orientation...

 

Epilogue : Une réponse immédiate à mon mail envoyé à l'organisation me confirme la prise en compte des difficultés rencontrées et qu'une validation du balisage sera prochainement effectué sur ce parcours.... Ceci me revigore un peu et je réponds que j'irai ultérieurement tester le parcours "Top" (le plus long et le plus difficile),  lorsqu'il sera complètement rebalisé...


Diaporama des photos de cette journée Rando-Trail au Pic St Michel ci-dessous :


12/08/2012 : Rando-Trail au Pic St Michel au départ de Villard de Lans


Lundi 13/08/2012 : Le Grand Som au départ de la Station de Trail de St Pierre de Chartreuse


Comme prévu la veille, je teste aujourd'hui la station de trail de St Pierre de Chartreuse. J'ai choisi d'effectuer ce jour le parcours du Grand Som (rouge, N°6) donné pour 21 km et 1400 m de D+ qui correspond à peu près à ce que j'ai fait la veille. Lors de l'acquisition du forfait journalier de 3€ me donnant droit à un ensemble de services (prêt de matériel, douche, espace de relaxation avec sauna, fauteuils de relaxation, tapis de course, ...), je rencontre Benoit LAVAL, créateur de la marque Raidlight (que les trailers connaissent bien !) et père du concept très récent des Stations de Trail en France. Séquence émotion ! D'autant plus que je suis tout de suite après interviewé par 2 journalistes de France 2qui réalisent un reportage sur l'engouement actuel pour le trail. Ce reportage, où l'on me voit brièvement, passera d'ailleurs sur le JT de 20H de France 2 le mardi 14/08/2012... 

 

Sur le 12ème coup de midi, je pars sous l'oeil de la caméra de France 2 et m'élance dans une courte descente le long d'un ruisseau, je retrouve la route, puis rapidement un chemin qui monte à droite, dans la fôret. Je passe successivement devant le musée de la Correrie puis le couvent de la Grand Chartreuse, l'occasion de faire quelques photos. Malgré un balisage parfait, suite à un passage un peu rapide, je rate la balise située à l'intersection de la Chapelle Saint Bruno, ce qui m'occasionne 10 mn de jardinage et 0,5 km de rab, le temps de m'apercevoir de mon erreur... Le reste de l'ascension au plateau de la Ruchère, puis en direction du petit Som se fera sans difficulté. 

 

14h41 : Je commence à avoir faim. Picnic rapide à coté d'une bergerie sur un plateau intermédiaire avant la montée au Grand Som. Je repars en courant jusqu'au pied de la montée; Je suis alors coursé par 2 chiens Patou gardant un troupeau de moutons en bordure du chemin. Je garde mon calme et commence l'ascension. Régulièrement, je croise des randonneurs. Interpellé suite à leur étonnement de m'avoir vu courir, je discute un bon moment avec 2 randonneurs sur mon entraînement pour l'UTMB...

 

15h55 : L'arrivée au Grand Som se fera sans difficulté, si ce n'est le troupeau de moutons rencontré sur le chemin à 10 minutes du sommet. Le temps de prendre 2 photos, je repars dans la descente. Très, très technique ce début de descente, avec ou sans bâtons, c'est toujours aussi difficile ! Une vingtaine de minutes plus tard, j'arrive au Col des Aures. La descente devient maintenant plus roulante, mais néanmoins assez longue. Sur une partie encore un peu plus roulante; j'accélère... Bing ! Mon pied droit butte sur une racine et c'est la chute ! Sans gravité, toutefois... Je repars prudemment, comme d'habitude après chaque chute...

 

17h13 : Fin de la descente en forêt. Je suis la direction du panneau de direction du parcours N° 6 qui semble m'indiquer la direction d'une route descendante. Un peu plus loin, je trouve une route sur la gauche, montant en direction de la Scia, ce qui correspond à l'indication du descriptif du parcours. Sur la montée, je croise 2 coureurs qui me confirment la direction de la Scia et de St Pierre de Chartreuse... Arrivé en haut,  je croise alors une autre route venant sur ma gauche, route qui contient la balise N° 6, me semant alors le doute sur le fait d'être sur le bon parcours... Après la course, renseignements pris, j'ai raté une balise, sûrement déplacée par des travaux rencontrés en fin de descente, occasionnant ainsi un rallongement du parcours de 1,5 km... Je plonge maintenant dans la dernière descente  empruntant une grande partie du parcours du Km Vertical et 39 mn plus tard, j'arrive à mon point de départ, après 5h25 d'effort (temps du picnic déduit) et 23 km parcourus et 1 400 mètres de D+

 

Epilogue : Après la douche revigorante, je me rends dans l'espace de relaxation pour tester le fauteuil de relaxation. C'est grandiose ! On a vraiment l'impression qu'il y a une cinquantaine de mains qui vous massent en même temps...  Personnellement, je vous recommande de venir tester un des parcours de la Station de Trail à St Pierre de Chartreuse (voir le site ici  ) et profiter des services inclus dans le forfait. C'est génial !!

 

Diaporama des photos de cette journée Rando-Trail au Grand Som ci-dessous :


13/08/2012 : Rando-Trail au Grand Som au départ de St Pierre de Chartreuse




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Dernière mise à jour le 17/08/2012



15/08/2012
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du 30/07 au 02/08/2012 : Stage de reconnaissance UTMB

Stage de reconnaissance UTMB avec Vincent DELEBARRE

du 30 juillet au 2 Août 2012

 

Dimanche 29 Juillet 2012 :

 

Covoiturage oblige, j'arrive à Chamonix à 18h00, au chalet montagnard « Le Chamoniard Volant », dans la voiture de Grégory avec Laure. Tous deux participent comme moi à ce stage de reconnaissance de l'UTMB.

 

Vincent DELEBARRE, en présence de ses deux assistants, Théo et Philippe, réunit les 16 stagiaires pour un 1er briefing de présentation de déroulement du stage, du matériel obligatoire, des consignes de sécurité, … S'en suit une rapide présentation individuelle de chaque participant Sur l'ensemble des stagiaires, six sont inscrits comme moi à l'UTMB, une à la TDS et une à la CCC. Les autres sont là pour réaliser le tour du Mont Blanc, tout en améliorant leur technique de trail. Deux stagiaires sont japonaises, Mami et Emiko et une stagiaire vient de Hong-Kong, Janet.

 

Le repas copieux pris en commun fournit une l'occasion de commencer à faire connaissance des autres stagiaires et de s'imprégner des conseils complémentaires de Vincent.

 

Installation dans une chambre de 4 lits, préparation de la tenue du lendemain et des 2 sacs (celui porté avec soi la journée et le sac d'allègement contenant tout le reste des affaires personnelles). 1ère complication : Il faut en effet prévoir la tenue de rechange pour 2 jours, le camion (conduit par Philippe) transportant l'ensemble des sacs d'allègement ne pouvant pas accéder au 1er refuge. Du coup, place à l'essentiel et je m'aperçois immédiatement que j'ai amené beaucoup trop de vêtements et de nourriture. Après des choix drastiques et force de tassements, les 2 sacs sont maintenant prêts et bouclés. Douche rapide et lavage de dents effectués, il est maintenant l'heure de dormir, le réveil étant prévu à 6h00

 

Lundi 30 Juillet 2012 :

 

Lever à 6h00, après une nuit où j'ai eu du mal à trouver le sommeil… Petit-déjeuner classique à 6h30. Départ du chalet à 7h00, … en convoi de voitures à déplacer sur un parking  proche du site d'arrivée, puis Vincent nous emmène en marchant sur le site de départ officiel de l'UTMB…

 

7h27 : Le temps est idéal, beau et pas trop frais. Après une photo de groupe, nous partons sur le parcours de l'UTMB dont le début est légèrement vallonné. Plusieurs arrêts seront effectués pendant lequel Vincent nous prodigue de précieux conseils : Ne pas nous emballer, ne pas nous laisser griser par le rythme des autres coureurs plus rapides, afin de ne pas se griller d'entrée de jeu… Des photos sont également au rendez-vous… Tout en trottinant, je fais connaissance de Janet, ce qui me donne l'occasion de me remettre à parler anglais !

 

1h30 plus tard, après avoir dépassé les Houches, nous voici arrivés au pied de la 1ère ascension. Deux groupes de niveaux sont alors constitués. Je me positionne dans le 2ème groupe, afin de pouvoir rester sur mon rythme, pas très élevé en montée. L'ascension démarre, en profitant du paysage qui s'offre à nos yeux et que nous commente en direct Vincent, tout en nous prodiguant ses conseils, dont la bonne utilisation des bâtons, avec la synchronisation bras gauche / pied droit… Au cours de la montée, Vincent me fait remarquer que je suis trop penché en avant et que cela gène ma progression. C'est peut-être là l'explication de mes piètres performances en montée. A partir de ce moment, je fais attention à ma posture et il me semble que je ventile mieux, je respire mieux…

 

J'atteins, bon dernier, le Délevret (750 D+) après 1h22 d'ascension, à mon rythme. Il s'en suit alors la 1ère grande descente sur St Gervais où il nous est recommandé de la négocier avec une extrême prudence et en gardant sous le pied, afin de ne pas compromettre le reste de la course, dixit Vincent. J'intègre de nouveaux conseils sur la technique de descente, à savoir le pas chassé et l'amorti du pied sur la pointe/plante plutôt que sur le talon. Petit arrêt en cours de descente pour faire le plein d'eau à une fontaine… A l'approche de St Gervais, sur un pas chassé effectué sur herbe humide, patatras, 1ère chute, heureusement sans gravité.

 

Après 3h56 de course, arrivée à St Gervais. Petite pause sur la place où se trouvera le ravitaillement,  avant de repartir. Dès la sortie de Chamonix, Michel, victime de crampes, donne des signes évidents de fatigue à l'approche d'une nouvelle montée en forêt. Vincent lui conseille alors de prendre le camion, afin de s'économiser pour la montée finale de cet après-midi, le col du Bonhomme. Toujours bon dernier, je rattrape petit à petit Mami, Emiko et Janet. A l'approche du site du picnic, un instant d'inattention, je bute sur une racine, et hop, nouvelle chute, toujours sans gravité. A partir de maintenant, je redouble d'attention, afin de ne pas me blesser sur une chute plus conséquente !

 

Après près de 5 heures de course, c'est maintenant l'heure du 1er picnic, au bord d'un cours d'un cours d'eau, au soleil. Un bon moment de détente, de restauration et de récupération…

 

12h55 : Il est l'heure de repartir en direction de l'objectif de la journée, le refuge de la Croix du Bonhomme… Légère montée sinueuse, toujours en queue de peloton, pour rallier les Contamines où nous refaisons le plein à une fontaine. Tout le long du parcours, nous aurons ainsi cette possibilité de boire de l'eau fraiche et pure…

 

Nouvel arrêt peu après Notre Dame de la Gorge où le camion nous attend avec nos sacs d'allègement. J'en profite pour m'alléger de ma polaire sans manche qui ne me servira pas du fait des excellentes conditions météo. Michel, qui a bien récupéré, est parti devant depuis un bon moment. Nous repartons en direction du Col du Bonhomme. La montée, rude et technique, me convient mieux que les parties précédentes en faux-plat. Rapidement, je rattrape et dépasse Emiko et Frédéric qui ferment la marche ensemble.

 

A 15h40, je rejoins le groupe à la Balme, située à mi-chemin à peu près du Col du Bonhomme. Dans cette dernière partie d'ascension encore plus technique que la montée à la Balme, je perds alors l'extrémité d'un de mes bâtons, ce qui m'enlève un peu d'adhérence sur un coté…

 

Peu avant 17h00, je rejoins dans un bon état de fraîcheur le groupe de tête qui nous attend au Col du Bonhomme. Le vent souffle fort et j'enfile rapido mon coupe-vent Goretex.  Nous repartons vers le refuge qui n'est plus très loin. Au détour d'un rocher, Vincent nous surprend en nous filmant pour constituer la vidéo du stage. Le Refuge de la Croix du Bonhomme est atteint à 17h42.

 

Après installation dans la chambrée de 4 lits, douche, bière (merci Amadéo !), dîner (soupe, polenta, fromage et tarte), préparation de la tenue du lendemain, à 20h30, bien installé dans mon lit, j'essaye de m'endormir en me remémorant cette 1ère journée, avec près de 44,2 km parcourus en 9h42 (pause picnic non incluse) et 2 823 m de D+ avalés sans difficulté particulière… Encourageant pour la suite des évènements !

 

Mardi 31 Juillet 2012 :

 

Lever à 6h00, après une nuit où j'ai eu beaucoup plus de mal que la nuit précédente à trouver le sommeil… Petit-déjeuner classique à 6h30. Le temps est aussi splendide que la veille. La désormais traditionnelle photo de groupe étant prise par Vincent, le départ du refuge est donné à 7h05, pour rejoindre, avec le groupe de tête, les Chapieux, après 45 mn d'une descente assez technique qui me convient à ravir. Malgré le manque de sommeil et les kms de la veille, je me sens en pleine forme…

 

Après 15mn de pause, nous repartons maintenant sur une légère montée suivie d'un long faux-plat sur route précédant la 1ère ascension de la journée, le Col de la Seigne. Arrivé au pied du Col, briefing, photos et derniers conseils pour l'ascension. Il me faut alors 1h22 pour négocier sans difficulté et en surveillant régulièrement ma posture, l'ascension du Col de la Seigne offrant un dénivelé positif de plus de 700 mètres et des paysages magnifiques sans cesse renouvelés.

 

Nous sommes maintenant en Italie…

 

Après pause et séance photos au Col de la Seigne, nous attaquons maintenant la descente en traversant quelques névés, sous le regard malicieux de la caméra de Vincent qui continue à enrichir la vidéo de ce Tour du Mont Blanc. Une nouvelle pause à mi-parcours pour faire le plein d'eau fraîche et mettre en pratique les conseils fournis juste avant par Vincent sur l'automatisation des actions à effectuer en arrivant sur un ravitaillement : Remplir la poche à eau, manger un peu, enlever ou mettre le coupe-vent, … Plus  ces tâches sont anticipées et bien visualisées, plus cela devient automatique au moment de leur réalisation. De fait, on ne s'éparpille pas, on n'oublie rien et on gagne du temps. Dont acte !

 

Nous arrivons au Lac Combal vers 11h40, très en avance sur le camion « ravitailleur » qui n'est pas encore arrivé. Dans l'attente du picnic, j'imite Grégory en piquant une tête dans ce charmant petit lac rafraichissant et revigorant qui efface les traces de la descente… Le picnic enfin arrivé et avalé, nous repartons, après une pause d'environ 1 heure, en direction de la 2ème ascension l'Arête du Mont-Favre que j'atteins sans difficulté après 52 mn.

 

Petite pause de regroupement / photos et nous repartons pour 4,7 km pour une descente rapide. Bien à l'aise dans cette descente, je double rapidement Mami et Janet, « my favorite traileuse », mais parti un peu vite, je ralentis et Janet revient sur moi, me double et je ne la rattraperai pas. Après 46 mn de descente, arrivée au Col Chécrouit - Maison-Vieille. Pause de regroupement de près de 20 mn et consommation d'un coca sur ce site qui constitue un ravitaillement important de l'UTMB avant de plonger sur Courmayeur qui se trouve maintenant à nos pieds et que nous atteignons après environ 55 mn de descente dans laquelle j'attends Emiko, qui descend assez lentement suite à un genou douloureux.

 

Après la traversée assez longue de Courmayeur, nous attaquons la 3ème et dernière montée de la journée pour rejoindre le Refuge Bertone où nous passerons notre 2ème nuit. En cours de montée, nous croisons le camion « suiveur » (qui restera sur ce parking pour la nuit) où chacun peut alors changer sa tenue de course de la veille par une nouvelle tenue toute propre pour le lendemain. Je finis l'ascension en queue de peloton, en rattrapant Frédéric juste avant l'arrivée au Refuge que nous atteignons tous ensemble vers 17h30.

 

Après installation dans le dortoir collectif, la douche, une bonne bière, un coup de fil à mon épouse Edith, un bon dîner, la préparation de la tenue du lendemain et je m'installe dans mon lit vers 20h15. Comme la veille, j'essaye de m'endormir en me remémorant cette  2ème journée, avec 37,8 km parcourus en 9h21 (pause picnic non incluse) et 2 242 m de D+ avalés aujourd'hui encore sans difficulté particulière… Toujours très encourageant pour la suite des évènements !

 

Mercredi 1er Août 2012 :

 

Lever à 6h30, après une nuit où j'ai un peu mieux dormi que la veille, cumul de la fatigue oblige… Je n'ai toujours pas mal aux jambes et je me sens toujours aussi frais que la veille. Petit-déjeuner classique à 7h00. Le temps est toujours aussi splendide que les jours précédents. Le départ du Refuge est donné à 7h34. Parcours vallonné et roulant pour rejoindre le Refuge Bonatti, directement sans passer par la Tête de la Tronche comme cela avait été le cas lors de la CCC 2010.

 

Après une petite pause café (merci Guillaume !) au Refuge Bonatti, nous repartons en direction d'Arnuva sur un parcours toujours légèrement vallonné et roulant que je connais bien depuis la CCC 2010. Petite pause de regroupement et photos avant de plonger dans la descente d'Arnuva que j'atteins avec le groupe de tête juste avant 10h00. Grégory, qui s'est tordu la cheville, se fait faire un strapping afin de limiter la gêne en course.

 

Après une nouvelle pause de regroupement, chaque descente provoquant des arrivées décalées, nous repartons à l'assaut du gros morceau de la journée, le Grand Col Ferret. Après une pause intermédiaire de regroupement au Refuge Elena, rendez-vous au sommet et chacun repart à son rythme. J'atteins le Grand Col Ferret vers 11h38, soit 1h40 après l'arrivée à Arnuva et près de 750 mètres de D+ avalés.

 

Nous sommes maintenant en Suisse…

 

Photo de groupe et nous partons dans la descente sur la Fouly. J'adore cette descente d'autant plus que je l'ai déjà faite lors de la CCC 2010. comme dans la descente sur le Col Chécrouit, je double rapidement Janet, mais là encore « Kilian Janet » revient sur moi, me double et je ne la reverrai qu'à la pause de regroupement de la Peule que j'atteins après 31 mn de descente.

 

Après un jus de pomme pris avec Janet, nous repartons dans la descente pour rejoindre le lieu de du picnic situé un peu avant la Fouly. A l'approche du site du picnic, je ne vois pas tout de suite notre coach Théo qui me fait signe de tourner à gauche, je suis le chemin qui part à droite, histoire d'en rajouter un petit peu. Et comme cela ne suffit pas, en traversant un petit pont en bois, je trébuche et amortit ma chute de ma main droite sur le pont qui s'alourdit ainsi de 2 petites échardes !!

 

Il est 13h00. Le site de ce 3ème picnic est là encore bien choisi. Situé au bord d'un large ruisseau facilement accessible, il est propice au rafraîchissement des jambes bien éprouvées dans la longue descente du Grand Col Ferret. Après avoir mangé, Vincent me prête un coupe-ongle pour essayer d'enlever la plus grosse des 2 échardes. Rien n'y fait, je verrais donc cela ce soir au refuge. En regardant mon temps de course de la matinée sur mon Polar RS800, je m'aperçois que la mémoire est pleine ! En effet, j'ai oublié de régler la fréquence d'enregistrement des données (toutes les 5 secondes). Je ne pourrais donc plus mémoriser les temps de passage sur mon cardio-fréquencemètre et je devrais donc les enregistrer oralement sur mon téléphone.

 

Après 52 mn d'arrêt, nous repartons en direction de notre objectif de la journée, le chalet montagnard « Au Bon Abri », situé 3 km environ après Champex-Lac.

 

Passage à 14h10 à la Fouly qui représente un gros ravitaillement UTMB. Je retrouve maintenant le long chemin d'approche de plus de 10 km, tout en faux-plat descendant, et il me faut environ 1h30 pour arriver au pied de la montée finale.

 

Après une nouvelle pause de regroupement, je pars dans cette dernière montée avec Michel, suivi de près Emiko et Mami. Devant nous Frédéric mène le pas, et loin devant se trouve le groupe de tête qui avance bon train. Vincent qui ferme la marche, commence alors, talkie-walkie en main, un commentaire façon Nicolas Hulot sur cette montée à travers les bois, sur le « Chemin des Champignons ». Piqué au jeu, Michel et moi pressons le pas et nous revenons progressivement sur les talons de Frédéric, puis le dépassons, sans pour autant distancer Emiko et Mami toujours derrière nous. Cette émulation lancée par Vincent a pour conséquence de ne pas voir le temps passer et nous atteignons Champex-Lac à 16h47. Champex-Lac est avec Courmayeur un des plus gros sites de ravitaillement sur l'UTMB.

 

La température étant idéale, il s'en suit un bain quasi collectif dans le lac, du pur bonheur et un grand moment de convivialité. D'autant plus que nous nous retrouvons maintenant pour une petite collation bien méritée au café « Gentiana » de Léon, qui a donné son nom à la PTL, Petite Trotte à Léon !

 

Nous finissons la journée en trottinant tranquillement avec Philippe, le « coach chauffeur » pour rejoindre le chalet « Au Bon Abri » que nous atteignons à 17h50. Après installation dans le dortoir collectif tout à fait sympathique, une bonne douche, un bon dîner avec apéro au Fendant suisse, soupe et lasagnes au menu, la patronne me charcute un peu le doigt et réussi à m'extraire l'écharde la plus grosse (la petite, je ne la sens pas et cela peut attendre le retour at home). Puis je vais visionner avec le groupe le film du début de stage déjà réalisé par Vincent. C'est superbe et prometteur de bons souvenirs !

 

Extinction des feux vers 21h15. Comme la veille, j'ai beaucoup de difficulté à trouver le sommeil entre le bruit des feux d'artifice tirés à Champex-Lac (c'est le jour de la fête nationale en Suisse), puis l'orage qui sévit en dessus de nos têtes un bon moment. J'essaye de donc m'endormir en revivant le film de cette 3ème journée, avec 43 km parcourus en 9h23 (sans la pause picnic, mais avec le bain et la collation) et 1 842 m de D+ toujours avalés aujourd'hui encore sans difficulté particulière… Aussi, je suis de plus en plus confiant pour la suite des évènements !

 

Jeudi 2 Août 2012 :

 

Lever à 4h30, après une nuit où j'ai dormi à peu près autant que la veille, c'est-à-dire environ 1 heure en début de nuit et 2 heures en fin de nuit… Comme la veille, je n'ai toujours pas mal aux jambes et je me sens toujours aussi frais, si ce n'est plus. A 5h00, petit-déjeuner copieux, pays du bircher muesli oblige ! Le temps est toujours aussi splendide que les jours précédents. Le sac d'allègement bouclé et remisé dans le camion, le départ du chalet est alors donné à 5h35, direction Bovine.

 

Je garde un souvenir impérissable de cette montée à Bovine lors de la CCC 2010 que j'ai fait intégralement sous la pluie, en pleine nuit, à la queue leu leu, avec des traversées impressionnantes de torrents en crue. Aujourd'hui, il en est tout autrement et j'atteins beaucoup plus facilement l'emplacement du ravitaillement de Bovine à 7h31, suivi de très près par Mami. Encore un peu de montée et c'est la bascule dans la descente menant à Trient. Là encore, je retrouve mes sensations 2010, mais je descends toutefois prudemment en contrôlant au maximum mes appuis afin de ne pas chuter.

 

Une petite pause de regroupement devant un gite d'étape du TMB, une dernière descente et nous arrivons à Trient à 8h46. En comparant, après le stage, le temps de parcours Refuge Bonatti – Trient, je gagne plus d'une heure par rapport à ma CCC 2010, sans décompter les multiples pause de regroupement (de l'ordre de 1h30 cumulées). C'est très prometteur pour mon très proche UTMB !

 

Après quelques photos prises devant l'église de Trient d'une couleur très originale, je repars à l'assaut de Catogne. Au bout de 15 à 20 mn, je retrouve l'endroit précis, juste avant le croisement d'une route forestière, où j'avais du faire demi-tour suite à l'arrêt de la CCC 2010 consécutivement aux conditions météo apocalyptiques provoquant des glissements de terrain au niveau de la Tête au Vent. Je rentre donc à nouveau dans l'inconnu. La montée est longue, je croise un groupe de randonneurs coréens encadrés par un guide qui connait Vincent. Derrière moi, Frédéric est à la peine depuis le début de l'étape, ayant beaucoup donné les 2 jours pour se mettre dans un état de fatigue proche des conditions réelles qu'il pense éprouver très prochainement sur l'UTMB. C'est une stratégie. Néanmoins, il ne décroche pas et c'est également prometteur pour lui. En chemin, je croise Vincent qui nous attend Fred et moi et il me demande si je suis dans le « dur ». Je lui réponds que je suis toujours dans mon rythme et que je peux doubler la distance s'il le souhaite !

 

A 10h15, j'arrive enfin à Catogne, après avoir amorcé la descente depuis un peu de temps.

 

Nous sommes maintenant revenus en France !

 

Un peu plus bas, je rejoins le groupe de tête en attente de regroupement et nous ferons ensemble la descente vers Vallorcine. Je descends bon train, tout en contrôlant mes appuis, je double Jean-Christophe et même Mathias !! Mais par pour longtemps, car le bougre, il descend vite ! J'ai maintenant devant moi Grégory, encore un peu handicapé par sa cheville gauche strappée et Janet…Vers 11h00, pas loin de l'arrivée, juste après être passé sous les télécabine de Vallorcine, je glisse sur une large pierre humide et chute très lourdement sur les fesses (pas grave) et sur le coude droit (plus embêtant). Aie, aie, aie ! Grégory, se retourne et s'arrête. A sa question, je réponds « ca va, ca va ! », mais je repars avec beaucoup d'appréhension. 

 

11h10 : Grégory et moi arrivons à Vallorcine, sur le site de notre 4ème picnic. Séchage du tee-shirt de course, tomate, sandwich au saucisson et au fromage, pomme, coca cola, chocolat, remplissage de la poche à eau et de la gourde, après 46 mn de pause repas, le groupe repart pour la dernière partie de notre périple, le retour sur Chamonix avec, comme dernière épreuve, la montée à la Tête au Vent !

 

12h45 : Après environ 50 mn d'approche et une pause de regroupement, j'attaque, le cœur vaillant, avec Michel cette dernière ascension, « the last but not the least » ! Je monte, toujours à mon rythme régulier, en discutant avec Michel et en prenant quelques photos du paysage maintenant plus familier ! La montée n'est pas très facile, avec de gros rochers à enjamber, d'autant plus qu'il fait chaud. Mais je ne me plains pas car les prévisions annonçaient la pluie dans l'après-midi et, manifestement, elle n'est pas au rendez-vous ! Nous arrivons maintenant, Michel et moi, sur une partie intermédiaire où le groupe nous attend. Le temps de prendre une photo et ca repart pour l'ultime montée !

 

14h20 : Ca y est nous sommes à la Tête au Vent, avec sa vue plongeante sur Chamonix. Petite pause pour profiter de ce moment magique, avant de redescendre sur la Flégère. La descente est assez technique. Nous rencontrons de plus en plus et dans les 2 sens, des randonneurs, qui nous prennent un peu pour des extra-terrestres, à courir comme des dératés ! Vincent continue toujours ses prises vidéo pour le film du stage. La descente se termine par … une montée qui nous amène aux télécabines de la Flégère que j'atteins à 15h08. La tête de course est déjà là, attendant patiemment Emiko qui vient de se blesser suite à une chute en début de descente. Il lui a été proposé de redescendre en télécabine pour ne pas risquer d'aggraver sa blessure dans la descente finale sur Chamonix, relativement longue.

 

15h21 : Emiko descendue en télécabine, nous nous élançons dans l'ultime descente, à petit train, tous ensemble à la queue leu leu, tradition du stage UTMB oblige, JP, votre serviteur, en tête pour imposer une allure pas trop rapide ! Vincent, caméra au poing, continue à filmer le groupe ! Chamonix s'approche tout doucement et je contrôle l'émotion qui commence à m'envahir ! D'autant plus que, depuis un moment, Vincent nous promet une surprise !

 

16h28 : Ca y est !! Nous sommes à Chamonix et nous passons à l'endroit même où se trouvera, dans un mois, l'arche de Départ / Arrivée ! Mais ce n'est pas tout à fait fini. Vincent nous conduit devant les locaux de l'organisation de l'UTMB. Des boissons nous sont alors servies, et… oh surprise, c'est la surprise prévue ! Nous voyons arriver Catherine  POLETTI, Directeur Général de l'UTMB, invitée par Vincent pour répondre à toutes nos questions. C'est encore un grand moment d'émotion qui se rajoute à l'émotion d'avoir boucler ce Tour du Mont Blanc en quelques 38 heures réparties sur 4 belles journées !

 

17h45 : Après une petite virée au centre de Chamonix au magasin officiel « THE NORTH FACE », Grégory souhaitant acheter un tee-shirt UTMB, nous repartons tous les deux en direction Sassenage où nous arrivons à 20h00. Fin du stage ! Place maintenant à la récupération et à la synthèse des bénéfices apportés par ce stage autres que la reconnaissance du parcours de l'UTMB…

 


Lien vers la vidéo du stage montée par Vincent Delebarre en attente...



Bénéfices apportés par ce stage de reconnaissance UTMB :

 

Conseils de haut niveau fournis par Vincent DELEBARRE, tels que :

Amélioration de la gestion du sommeil, souvent difficile en altitude par des exercices de respiration et de relaxation,

Utilisation optimale des bâtons,

Amélioration de ma posture en montée,

Gestion de la foulée en descente avec pas chassé et amorti du pied sur la pointe/plante plutôt que sur le talon,

Utilisation des gels appropriés qui apportent vraiment de l'efficacité,

Automatisation des actions à effectuer en arrivant sur un ravitaillement,

Gestion de l'allure à adopter pour l'UTMB :

Départ très prudent jusqu'aux Houches,

1ère descente sur St Gervais sur la réserve,

Ne pas hésiter à dormir 20 à 30 mn maximum, soit à la Fouly, soit à Champex-Lac, sous condition d'avoir de l'avance sur les barrières horaires,

Des conseils pour les 4 dernières semaines du plan d'entraînement avant l'UTMB :

S1 : Récupération classique (décrassage, vélo, natation, …)

S2 et S3 : Entraînement spécifique axé sur rando-trails avec dénivelé, en faisant un break de 3 jours entre ces 2 semaines,

S4 : 30 mn par jour en jogging léger ou marche en dénivelé, et 20 mn le matin du jour J, le 31 Août,

Renforcement de mes chevilles, surtout la gauche, avec rattrapage des torsions sur appuis fuyants,

Meilleure gestion du sommeil, notamment en refuge,

Réalisation d'un bloc de 4 jours de course de 42 km / 2400 mètres de D+ en moyenne, sans fatigue, ni mal aux jambes ou aux pieds, ni petits bobos, hormis la dernière chute sur le coude droit,

Connaissance de mes temps de passage qui me permettra d'estimer plus finement ma performance sur l'UTMB en tenant compte d'un coefficient de fatigue,

Validation du matériel, des vêtements et gels strictement nécessaires à emmener pour l'UTMB,

Plus de 120 photos prises de jour et par beau temps lors de ce Tour du Mont Blanc, chose que je ne pourrais pas faire lors de l'UTMB,

De nouveaux collègues de course à pied dont 5 participeront tout comme moi à l'UTMB 2012,

Remise à niveau de mon anglais, avec la motivation d'aller plus loin en utilisant la méthode achetée récemment sur internet,


En guise de synthèse

 

Une grande sérénité m'habite maintenant sur ma capacité à réaliser l'UTMB dans les délais. Je repasse régulièrement dans ma tête le film de ce Tour du Mont Blanc en visualisant chacune des difficultés que je vais retrouver à partir du 31/08/2012

4 jours de grand beau temps et de pur bonheur, sans difficulté particulière, ni fatigue, avec le sentiment d'avoir bien géré ces 4 journées

Superbe ambiance dans le groupe, pour autant très hétérogène sur les niveaux de course

Qualité des nuits en refuge : très satisfaisante avec mention spéciale pour Champex-Lac

Sommeil : moins pire que ce que je redoutais, je dors de plus en plus, même si je ne fais pas des nuits complètes (3 à 4 h de sommeil minimum par nuit sur 4 nuits).

Les repas :

Petit déjeuner : thé, café (café au lait ! pour Mami et Emiko), pain, beurre, confiture, Bircher Muesli au Bon Abri à Champex-Lac,

Pause midi : Melon, sandwich fromage/jambon, fruit (nectarine, banane, ou pomme), barre de chocolat ! boisson plate ou gazeuse...

Dîners : soupe, polenta, gâteau - Apéro au Fendant suisse et  lasagnes au Bon Abri !

4 chutes : avant et après St Gervais, sur un pont de bois avant La Fouly et juste avant Vallorcine


L'Après-Stage

 

La plaie consécutive à la chute sur mon coude droit jeudi en fin de descente sur Vallorcine (chute que j'ai considérée comme bénigne jusqu'à mon retour à domicile), s'est infectée par manque de soins, et cela m'a valu 3h30 aux Urgences vendredi dans la nuit, car la douleur irradiante devenait inquiétante. Heureusement, rien de cassé, un traitement antibiotique, et un anti-douleur ont permis le quasi-retour à la normale une semaine après…


 Diaporama des photos prises lors de ces 4 journées fantastiques




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Dernière mise à jour le 27/08/2012


07/08/2012
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13/07/2012 : Sortie nocturne 3D Trail au Pic St Michel

Sortie nocturne organisée par 2 guides de l'équipe 3D Trail, Thierry et Rémy, en collaboration avec Brice d'Endurance Shop à Echirolles. Au programme de cette sortie, l'ascension du Col de l'Arc et, si tout va bien, le Pic St Michel. Un des objectifs de cette sortie est de tester les nouvelles frontales PETZL NAO.

 

Après un rendez-vous à Endurance Shop vers 19h00, les voitures sont laissées à Claix-village pour nous diriger en minibus vers St Paul de Varces, lieu de départ de notre trail nocturne.

 

20h13 : Après un briefing sur l'itinéraire de course et les différentes variantes possibles en fonction de notre progression, le groupe de 9 trailers s'élancent à l'assaut du Col de l'Arc. Ca grimpe tout de suite, la pente est raide et le rythme très soutenu. Très vite, Brice, Anne, inscrite tout comme moi à l'UTMB 2012 et moi-même sommes en queue de peloton avec Thierry qui ferme la marche.

 

45 mn de course : Ressentant un petit creux, je décide alors de prendre un des 3 gels emmenés en plus de la boisson énergétique maison. Bien m'en a pris, car cela me donne un coup de fouet et je rattrape et dépasse Anne qui avait pris de l'avance.

 

Après 1h13 d'effort et près de 900 mètres de D+ avalés, c'est le moment d'une courte pause pour que le groupe se reconstitue. Nous repartons tous maintenant sur la 2ème partie de l'ascension du Col, beaucoup plus directe et raide, comme l'a annoncé Thierry dans son briefing. Le terrain me convient à merveille, je suis très à l'aise sur ces parties très techniques où il faut enjamber de gros cailloux, style « montée de la Bovine » de la CCC après Champeix-Lac. Je relance sur chaque faux-plat et je suis maintenant entre deux groupes, celui des 5 coureurs en tête et le groupe d'Anne, Brice et Rémy, notre 2ème guide, qui en profite pour faire des prises de vue avec une mini-caméra pour alimenter par la suite le blog de 3D Trail...

 

Près d'1h30 de course. La nuit est là et il est temps d'essayer ces nouvelles frontales surpuissantes que nous a prêtées Brice. Effectivement, ca décoiffe ! On y voit comme en plein jour en double éclairage et très bien en simple éclairage. Un vrai régal !

 

La pente devient de plus en plus raide et caillouteuse à l'approche du Col de l'Arc que nous atteignons au bout d'1h57 d'effort, 1 287 mètres de D+ et 5,6 km parcourus. Le vent souffle fort et il faut se couvrir en conséquence.

 

Surprise ! Nous assistons au début des feux d'artifice tirés sur Pont de Claix, Claix, Varces et 3 autres communes… Le vent souffle toujours. Le timing étant bon, nous partons maintenant sur le Pic St Michel…

 

Sur l'ascension finale, nous assistons maintenant aux feux d'artifice tirés sur le plateau du Vercors, Villars de Lans et Méaudre. L'approche du Pic St Michel se mérite, l'ascension est très raide, difficile, le vent et le risque de chutes toujours présents.

 

22h30 : Nous sommes au Pic St Michel, altitude 1 940 m, 1 474 mètres de D+ et 6,4 km parcourus et 2h16 d'effort. Les feux coté vallée de Claix sont toujours actifs et les premiers bouquets arrivent. Magnifique ! En moins de 15 minutes, c'est 8 feux d'artifice au moins que nous avons pu voir de part et d'autre du Pic. Quelle magnifique surprise ! 5 minutes d'arrêt déjà, le vent souffle toujours, il nous faut repartir pour ne pas trop nous refroidir. La descente est aussi dure que la montée, si ce n'est plus ! Les appuis très fuyants dans les cailloux roulants !

 

Malgré tout, la descente va plus vite que la montée et je passe au Col de l'Arc après 9 minutes de descente. Le col passé, plus de vent, je n'ai pas encore trop chaud, j'enchaine la descente sans enlever mon coupe-vent. Je fais varier l'intensité de la lumière de la frontale de test. Un vrai régal, si ce n'est une nuée de petits insectes irrésistiblement attirés par ce soleil artificiel !

 

23h05 à ma montre : Je rejoins le groupe de tête nous attendant à une intersection sur un large. En attendant Anne, Brice pas très loin et Rémy le « caméraman », j'enlève mon coupe-vent car, l'altitude ayant baissé (nous sommes à environ 1300 mètres d'altitude), je commence à avoir chaud !

 

Il nous reste un peu plus de 10 km à parcourir, un peu de plat et de la descente avec 2 ou 3 petites montées bien cassantes qui s'entremêlent à la descente ! Le tout sur chemin forestier puis route, puis à nouveau un sentier qui coupe en forêt. Lors d'une accélération, crac ! Je me tords légèrement la cheville gauche ! Il y a longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Je repars, en boitillant un peu, coupé dans mon élan ! Je languis la route afin de soulager ma cheville. La voilà ! Je reprends mon rythme à peu prés normal, sans aucune douleur. Une nouvelle petite pause pour se regrouper et on repart. Depuis quelques temps déjà, on voit les lumières de la ville de Claix, juste en dessous de nous. On approche ! A nouveau un sentier en forêt, très tortueux et peu roulant, je ralentis, je suis vigilant ! Je sors de la forêt, dernière pause de regroupement. 1,7 km de route légèrement descendante pour atteindre le centre de Claix que nous atteignons en 10 minutes.

 

Après 4h12 de course, 1 506 mètres de D+ et 1 608 mètres de D-, 19,34 km parcourus, nous voici tous assis par terre autour d'un mini-buffet improvisé par nos deux guides et Brice. Ambiance bonne enfant ! Nous sommes tous heureux d'avoir fait la sortie complète (jusqu'au Pic St Michel) dans d'excellentes conditions (sans la pluie attendue), avec un test grandeur nature de la nouvelle frontale PETZL NAO, et en prime un point de vue imprenable sur une multitude de feux d'artifice ! Sans contestation possible, à refaire !!

 



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Dernière mise à jour le 14/07/2012



14/07/2012
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01/07/2012 : 9ème Tour des Glaciers de la Vanoise

4) Dimanche 01/07/2012, 5h00 : 9ème Tour des Glaciers de la Vanoise (73) 


Initialement prévu pour 73 km et 3 800 m de D+,  le parcours de ce 9ème TGV a été raccourci à 61km 3345m de D+. En effet, le passage inital par le refuge de l'Orgère et le col de Chavière plein nord, encore trop enneigé et donc non pratiquable, a été remplacé par le passage au col d'Aussois, plus court, mais techniquement plus difficile.  Cette 2ème course est toujours effectuée à titre de préparation pour mon 1er Défi annuel, l'UTMB au profit de l'association de sauvegarde et d'animation de l'église carolingienne Notre Dame des Vignes.

 

La météo a été plus favorable que celle annoncée lors du briefing de la veille. Ainsi, quasiment pas de pluie, pourtant attendue à partir de 12h, du soleil le matin, passages nuageux et éclaircies l'après-midi. Une température de l'ordre de 12 à 13°, bref, des conditions de course tout à fait convenables. Seul, un vent à « décorner les bœufs » attendait les coureurs au passage de chaque col, et particulièrement sur le col d'Aussois, que ce soit dans la partie finale de l'ascension que dans une grande partie de la descente.

 

Le parcours emprunté par ce 9ème TGV est vraiment de toute beauté, nous faisant découvrir une grande partie du Parc National de la Vanoise, en étant toujours situé au dessus de 2000m d'altitude, avec des paysages à « couper le souffle », notamment sur toute la partie en balcon surplombant la vallée de la Maurienne. Les quelques photos prises sur le parcours visibles dans le diaporama ci-après sont là pour en témoigner… Ce n'est pas pour rien que ce trail est considéré comme le plus beau trail de France ! A signaler également beaucoup de passages sur des névés sécurisés, ainsi que dans le lit de nombreux ruisseaux. Tous les participants se souviendront certainement d'un des derniers névés, très long, très pentu, donc très glissant et que la plupart ont fait, comme moi, sur les fesses, façon « tobbogan des neiges » !!

 

Les Rencontres sur le TGV : Comme chaque grande course que j'ai pu réaliser, ce TGV est l'occasion de rencontres et d'échanges avec d'autres coureurs. Juste avant le départ, je retrouve mon ami Jean-Luc P. avec qui j'ai partagé mon 1er 24 Heures de Grenoble, puis Hugues V, un ancien collègue de travail qui est chez Atos Origin et que je croise régulièrement sur des trails régionaux. D'un meilleur niveau que le mien, je ne les reverrai pas… Sur le parcours, je fais la connaissance de Stéphane qui fait partie d'un groupe de lyonnais, du même niveau à peu près que le mien et sur lequel je me suis « accroché » à partir du col de la Vanoise. Au refuge de l'Arpont. Je repars tout seul, mais je retrouve Stéphane sur les balcons dominant la Maurienne et nous faisons ensemble des petits relais pour relancer. Nous passons arrivons ensemble et dans les délais à la dernière barrière horaire du Refuge de Plan Sec...  En route pour l'ascension du Col d'Aussois, je croise un groupe de coureurs bretons qui ont fait un sacré bout de chemin pour participer à cette course ! Motivés les bretons ! Avec Stéphane, nous rencontrons maintenant Philippe, qui participe à son 9ème TGV ! Chapeau bas ! Ayant légèrement décroché dans la montée du col d'Aussois, je retrouve Stéphane, au dernier ravitallement, tout en bas du Col d'Aussois, à 10 km de l'arrivée. Nous repartons ensemble, toujours avec des petits relais. Mais Stéphane n'ayant plus de jus, je le distancerai dans la descente finale vers Pralognan.

 

Ah, j'oubliais ! Dans la descente du col d'Aussois, que vois-je ? Deux coureurs en contemplation devant une splendide marmotte ! Séquence émotion, tellement il est rare d'assister à un tel spectacle ! Un peu plus loin, c'est le sifflement d'autres marmottes que j'entendrais mais je ne verrais pas…


En synthèse de cette 2ème course préparatoire à l'UTMB

 

Avec un départ plutôt rapide, 1ère barrière horaire oblige (2h pour avaler près de 1100 mètres de D+, ma fréquence cardiaque a été un peu trop élevée, et ceci pendant les 4 premières heures de la course, provoquant, par voie de conséquence, un ralentissement de mon allure sur la suite du parcours. Néanmoins, toutes les toutes les barrières horaires ont été passé dans les délais, même si la 1ère barrière est passée de justesse, avec seulement 11 minutes de marge…


Relevé des temps de passage 

 

Concernant les autres participants, sur les 593 inscrits à ce 9ème TGV (mais combien ont été réellement au départ, je ne le sais pas), entre les abandons et les coureurs victimes des différentes barrières horaires, seulement 469 participants franchiront la ligne d'arrivée.


Tout au long de ce parcours, 5 chutes, sans gravité,  4 sur des glissades, 1 sur une butée de caillou. J'ai systématiquement relancé dans toutes les parties plates et les descentes. Ainsi, j'ai pu doublé quelques coureurs dans les montées et beaucoup plus dans les descentes, notamment dans la descente très technique du Col d'Aussois et lors de la descente finale ramenant à Pralognan, où plusieurs groupes de participants terminaient alors la course en marchant…

Je n'ai pas eu de crampes sur le parcours, même après les chutes, signe d'une bonne hydratation régulière ! De même, pas de mal aux pieds, notamment au pied droit pour lequel j'avais une sensibilité en début de semaine et qui a fini par s'estomper. Juste une sensibilité autour de chaque cheville, du fait des multiples « tordages » de pieds, rattrapés à chaque fois par les chaussures qui me tiennent bien les chevilles. A l'arrivée, je me sens en meilleur état qu'après le Maratrail de Lans en Vercors, il y a 4 semaines tout juste (pas de crampes pour conduire la voiture !). Pas trop de difficultés non plus à marcher ni à monter les escaliers, pas de gros coup de fatigue. Le rythme modéré de la course après les 4 premières heures un peu « speedées » y est certainement pour quelque chose…

 

Au final, je suis très satisfait de cette 1ère participation à ce trail de toute beauté que j'ai pu terminer sans de grosses difficultés, dans l'objectif de temps que je souhaitais réaliser et sans être tout au fond du classement (45 coureurs derrière moi et un grand nombre d'abandons et de hors délai). Objectif atteint une nouvelle fois pour ma préparation UTMB !

 


Temps réalisé : 12h26'15" - Classé 424ème sur 469 arrivants et 593 inscrits – Beaucoup d'abandons et hors délai - 8ème VH3 (60 à 69 ans) sur 9 !


Tous les résultats ici... 


Diaporama de photos prises sur le parcours...


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Dernière mise à jour le 08/08/2012



06/07/2012
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03/06/2012 : 3ème Maratrail de Lans en Vercors

Dimanche 03/06/2012, 7h35 :  3ème Maratrail de Lans en Vercors (38)

 

Cette nouvelle participation à ce Maratrail de Lans en Vercors est très importante pour moi car cette course représente la 1ère marche d'accès à mon premier défi annuel que représente l'UTMB, Ultra-Trail du Mont Blanc le 31/08/2012 au profit de l'association de sauvegarde et d'animation de l'église carolingienne Notre Dame des Vignes aux Côtes de Sassenage. La réalisation de cette épreuve va me permettre de valider mes acquis et mes progrès effectués depuis ma participation à la 1ère édition du Maratrail en Juin 2010 que j'avais terminé hors délai en 8h42. Mon objectif principal est de finir classé, donc de terminer en moins de 8h30, tout en essayant de m'approcher de la barre des 8h.

 

Cette course a été également choisie pour tenir compte des conseils donnés lors d'une soirée d'information sur les courses longue distance (type UTMB) à la boutique EnduranceShop d'Echirolles : Pas plus d'une course de préparation par mois, pour permettre la récupération (1 semaine), du travail de qualité pour progresser (2 semaines) et assimiler ce travail et "faire du jus" la dernière semaine avant la course suivante. Le tout en respectant une hiérarchie entre les différentes courses et objectifs. Ainsi, dans 4 semaines, le 01/07/2012, je participerai au 9ème Tour des Glaciers de la Vanoise où j'affronterai cette fois-ci 3800 mètres de D+ sur 73 km de distance. Puis 4 semaines plus tard, c'est un stage de préparation UTMB qui m'attend pour découvrir, en 4 jours, l'intégralité du parcours de cette course mythique, que je revivrais alors 4 semaines plus tard…

 

7h35, Centre de Lans en Vercors : Le départ est donné après le contrôle du matériel obligatoire, sécurité oblige, et briefing de course ; Mon cardio-fréquencemètre me joue un vilain tour en refusant d'afficher ma fréquence cardiaque. Qu'importe ! Connaissant bien mes allures, je saurais m'en passer… Très vite, je suis rattrapé par un senior au pas alerte, plus âgé que moi (V3 ou V4). Impossible de suivre son rythme, je ne le reverrais plus…

 

1h02 de course pour 8,56 km parcourus : Le Col de la Croix Perrin est atteint avec 5 mn de moins qu'en 2010. Encourageant, d'autant plus que j'ai déjà doublé un petit groupe de coureurs avant l'arrivée au Col. J'attaque maintenant la montée régulière qui mène au plateau de la Molière, avec une alternance de course sur les portions moins pentues et de marche rapide aidée de mes bâtons sur les parties plus raides. En 2010, c'est en arrivant sur les crêtes de la Molière, que bon dernier, j'étais alors rattrapé par le « serre-file » Bertrand, Blob sur Kikourou, chargé de fermer la course en accompagnant les derniers coureurs jusqu'à l'arrivée… Cette fois-ci, le serre-file est loin derrière moi, et je n'aurai pas à subir à priori la pression imposée par les barrières horaires…

 

2h27 de course, 17,5 km parcourus et 13 mn de moins qu'en 2010 : 1er ravitaillement situé à la table d'orientation du Plateau de la Molière. Depuis quelques Le panorama est superbe sur toute la vallée et sur le Moucherotte, pièce-maitresse du parcours restant à faire… Un peu de coca-cola et je repars… Je suis dans un groupe de 3 à 4 coureurs. Nous croisons alors un coureur qui rebrousse chemin ! Nous avons tous quitté, sans nous en apercevoir, le parcours balisé. Zut ! Prés de 500 m de rallongement et plus de 3 mn perdues pour retrouver la dernière balise ratée. Il faut rester vigilant sur les changements de direction… Vient maintenant la descente très technique dans les lapiaz amenant au plateau du Sornin. Je descends prudemment afin de ne pas chuter ou me tordre une cheville dans les cailloux…

 

Plus de 3h de course : Je rattrape Laurent, Kikoureur comme moi, et qui galère dans la descente sur le chemin forestier du plateau de Sornin, puis un peu plus loin Philippe. Nous formons ainsi un petit groupe, chacun à son rythme, nous nous dépassons et rattrapons régulièrement les uns les autres.

 

3h49 de course, environ 27 km parcourus et 16 mn de moins qu'en 2010 : J'arrive avec Philippe à Engins, ravitaillement non officiel organisé par des jeunes du village. Au croisement avec la route nationale, je trouve mon ami Brice C. déçu, car il doit abandonner suite à un problème au genou. Il était juste derrière moi au ravitaillement de la Molière et il a dù me doubler lors de ma sortie du parcours…

 

Direction St Nizier. La montée recommence juste après la traversée du barrage d'Engins, d'abord sur la route, puis rapidement dans la forêt. Laurent nous rattrape à ce niveau. Nous attaquons maintenant la montée, en sous-bois en direction du Pas du Curé. En 2010, la chaleur couplée au manque d'air me faisait transpirer comme dans un sauna ! Cette année, la température étant plus raisonnable (de l'ordre de 15°), la montée se fait sans difficulté, Laurent, en tant que savoyard habitué aux dénivelés, prend le large, et je distance petit à petit Philippe, moins à l'aise dans cette partie très raide.

 

4h49 de course, 31,5 km et 24 mn de moins qu'en 2010 : Ravitaillement de St Nizier. Je prends le temps de me ravitailler (coca, saucisson, fromage, abricots secs, liquide énergétique, …) et de remplir ma poche d'eau et de sucre. Philippe, arrivé avant moi, repart. Françoise, kikoureuse, arrive, suivi de Philippe. Déjà 9 mn de passées, plusieurs coureurs arrivent encore, il est grand temps de repartir pour le gros morceau de la journée, sa majesté le Moucherotte !

 

C'est maintenant un chemin sinueux et très escarpé, à très fort dénivelé, en sous-bois, qui s'offre aux coureurs. Derrière moi, Françoise, et un peu plus loin Philippe. Il se met à pleuvoir, pas énormément, mais suffisamment pour m'arrêter et mettre mon coupe-vent.et ma casquette. D'un pas rapide, Françoise me rattrape et me dépasse. Un vrai cabri ! Je ne la rattraperai plus… Imperturbable, je continue à mon rythme, beaucoup plus rapide et assuré qu'en 2010 ! La pluie finit par s'arrêter et la température, de moins de 15°, est toujours idéale pour ce type d'ascension. Le parcours de l'ascension vers le Moucherotte me semble légèrement différent de celui d'il y a deux ans, avec moins de route forestière et plus de sentier naturel, donnant ainsi à la course un aspect plus ludique !

 

Je sors maintenant de la forêt et arrive dans la partie à découvert qui mène au sommet. Toujours aussi raide ! Je vois quelques coureurs qui évoluent au dessus de moi, et insensiblement, les silhouettes semblent se rapprocher. Je n'éprouve pas de fatigue particulière ni de baisse de rythme. Un peu plus haut, j'aperçois Laurent et le rattrape. Il est à la peine et accuse le coup. Je l'encourage en lui signalant qu'il est encore en phase avec son objectif de 8h de course. Je le dépasse et continue à mon rythme.

 

Depuis un petit moment, ce sont des brusques rafales de vent qui sermonnent les coureurs qui osent défier le Moucherotte ! Il est là, droit devant moi à 10 mn. Superbe ! Sur ma gauche, un panorama époustouflant sur Grenoble. Grandiose !  Encore une belle rafale et c'est ma casquette de Kikoureur qui s'envole, heureusement pas trop loin. Je la récupère. Je me félicite d'avoir gardé mon coupe-vent, bien utile en ce moment…

 

 6h28 de course, 36 km parcourus, plus de 2000 mètres de D+ avalés et 35 mn de moins qu'en 2010 : Le sommet du Moucherotte, enfin ! Je suis content, car je suis en phase avec mon objectif de finir bien mieux qu'en 2010. Il reste 11,8 km à parcourir essentiellement en descente. « Ravito à 1 km » me signale le contrôleur chargé de pointer les concurrents à leur passage. Bonne nouvelle ! Après un petit bout de descente à flanc de montagne, je retrouve maintenant la route forestière caillouteuse à souhait. Pas facile du tout et les chevilles sont soumises à rude épreuve. Néanmoins, je ne baisse pas le rythme. Je rattrape rapidement une coureuse que je voyais tout à l'heure dans l'ascension finale. Je l'encourage en la dépassant. Au loin le ravito, situé à l'intersection des deux courses du jour, Maratrail et Trail du Pic St Michel.

 

6h41 de course : A l'approche du tout nouveau ravitaillement (qui n'existait pas les années précédentes), après un bon gros km qui en fait presque deux, je suis accueilli par des « Bravo JP ! » poussés par mes voisins et amis coureurs Nathalie et Mickaël. Quelle belle surprise. Je savais qu'ils étaient tous les deux sur un stand de ravitaillement, mais je pensais que c'était le suivant. Je suis vraiment content de les voir et de partager un moment avec eux ! Après 4'20'' d'arrêt et un léger ravitaillement (coca, saucisson, abricots secs, eau), je repars sur la nouvelle partie du parcours, un sentier nature escarpé, un peu plus long que la route forestière caillouteuse… Cette nouvelle partie, plus nature et un peu plus longue (+0,7 km), me semble toutefois plus techniquement plus difficile avec plus de dénivelé (+105 m D+). Mon allure baisse sensiblement. 


Peu de temps après, arrive une balise pour prendre à droite pour reprendre le parcours d'origine en direction du Pas de la Tinette. J'arrive une ferme, une balise à gauche, je continue, puis plus de balise. Je continue un peu et encore un peu, toujours pas de balise. Me serais-je trompé ? Une balise tous les 100 mètres qu'il disait au briefing. Je remonte sur mes pas jusqu'à la dernière balise de la ferme. Pas de doute, il n'y a pas d'autre choix. Je repars au moment où la coureuse que j'avais doublé au début de la descente du Moucherotte me rattrape. Je repars de plus belle. Arrivé au point où j'avais fait demi-tour, je vois 10 à 20 mètres plus loin, à une intersection, la balise tant recherchée !! Près de 600 m de rallongement pour rien et encore 7 mn de perdues. L'objectif de finir en 8h de course me semble maintenant difficilement réalisable, mais qu'importe, je finirais dans les délais !

 

7h33 de course : Manque de vigilance, mon pied gauche heurte un caillou, je n'arrive pas à me rattraper. Patatras ! Chute sans gravité, avec genou droit légèrement écorché. Je me relève et je repars sans avoir été rattrapé par la coureuse que j'avais à nouveau distancée.

 

7h41 de course, plus de 43 km parcourus : Dernier ravito. Mon avance n'est plus que de 19 mn de moins qu'en 2010. Mais il est vrai, qu'entre l'arrêt au nouveau ravitaillement, l'allongement du parcours et le rallongement du demi-tour, ce n'est pas moins de 20 mn qu'il convient de neutraliser par rapport au temps de parcours 2010. Ce qui ramènerait l'avance à 39 mn. Pas mal, non ! Je profite du ravitaillement pour nettoyer mon genou écorché et mes mains encore pleines de traces de terre. Un verre de coca et je repars, juste au moment ou arrive… la coureuse de tout à l'heure, accueillie par sa petite famille. Il me reste un peu plus de 4 km et l'ultime bosse de Bois Sigu est effectuée sans mollir. La dernière descente, rendue difficile et glissante par la pluie récente, est néanmoins abordée à une allure soutenue.

 

8h20'32'' de course : Enfin l'arrivée, cette année déplacée au centre du village. Je suis accueilli par les bravos des coureurs arrivés avant moi ! Cela me fait chaud au cœur… Mon objectif majeur est atteint. Je finis dans les délais, avec 22 mn de moins que lors de ma première participation ! Je suis finalement pas trop loin des 8h si je neutralise le temps perdu aux rallongements imprévus  (plus de 10 mn) et le temps un peu long du ravitaillement de St Nizier. En prime, je fais un podium, en tant que 2ème V3 homme avec en plus 2 forfaits de ski pour Lans en Vercors pour 2012/2013 et une bonne bouteille de rosé qui vient des Caves de la Suzienne à … Sassenage. Il faut le faire !!

 

En synthèse : Sur l'ensemble de cette course palpitante, je n'ai jamais été en difficulté, j'en ai toujours « gardé sous le pied », et je termine dans un bon état de fraîcheur, sans aucune ampoule au pied, prêt à repartir ! Ceci est très encourageant pour la suite !


Temps réalisé : 8h20'32" - Classé 91ème sur 99 arrivants - 9 abandons - 2ème VH3 (60 à 69 ans) sur 2 !


Tous les résultats ici... 

 



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Dernière mise à jour le 05/06/2012


04/06/2012
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28/04/2012 : 1er 10 Km ASPARUN à Meylan

Samedi 28/04/2012, 9h45 : 1er 10 Km ASPARUN à Meylan (38). 


Pour une 1ère édition, c'est un coup de maître ! Avec plus de 1200 participants sur les différentes courses organisées, la réussite de ce tout nouveau 10 km de la région grenobloise, au parcours légèrement vallonné (85m D+) et néanmoins très roulant, avec des passages "pleine nature" en forêt, aux abords d'un château et le long d'un joli petit étang, le tout dans les quartiers des Béalières et de Maupertuis.


C'est mon ami coureur Michel L. qui m'a proposé de faire cette course, qui plus est à vocation humanitaire, au profit des enfants de Madagascar. A ce sujet, découvrez  ici l'association soutenue. Ce nouveau 10 Km m'arrange bien car je ne pourrai pas faire, comme chaque année le 1er Mai, mon traditionnel 10 Km de la Ronde du Muguet à Fontaine, n'étant pas sur la région ce jour là. Je le remercie encore une fois de m'avoir fait connaître cette nouvelle course...


Mon objectif, 13 jours après le Marathon de Paris, est d'approcher les 50', sachant que l'an dernier, sur le 10 Km de la Ronde du Muguet à Fontaine, sur un parcours très plat, 2 semaines après Paris, j'avais réalisé un chrono de 49'16"...


Après le départ du 5 km marche à 9h15, puis le départ du 5 km course à 9h30, c'est à notre tour de nous élancer sur ce 10 km constitué de 2 boucles de 5 km. Je pars prudemment, suivi de mon ami Michel L. encore plus prudent, avec une douleur au dos depuis quelques jours qui l'handicape sérieusement...


Je surveille ma fréquence cardiaque afin de ne pas me laisser emballer. Je rattrape plusieurs coureurs qui m'ont doublé précédemment... Je boucle mon 1er 5 km en 24'59" avec une FC moyenne de 87%, plus que raisonnable !

 

Après 30' d'arrêt au ravitaillement, je repars sur ma 2ème boucle. C'est forcément plus dur, car un début de fatigue est déjà là, mais je ne lâche rien. 2 ou 3 coureurs, les mêmes qu'au premier tour, me rattrapent, mais là aussi; plus régulier, je les redouble un peu plus loin... 


Entre le km 6 et 7, une jeune coureuse s'accroche à ma foulée pour essayer de "rattraper son objectif", 2 coureurs 150 mètres devant nous. Elle lâchera au bout de quelques minutes...


Km 8 : J'ai en ligne de mire un petit groupe de coureurs devant moi. Traversée des Béalières au retour. Ca y est, c'est fait, ils sont maintenant derrière... Je sens un coureur derrière moi, je ne lâche rien, il ne me rattrapera pas...


500 m de l'arrivée... C'est la montée qui ramène au point de départ, le Lycée du Grésivaudan. Je pioche dans mes réserves. Je double encore... Dernière ligne droite. Je suis au taquet, ma FC est au max (182 pulsations / minute). Je termine ce 10 Km en 50'46" et une FC moyenne sur cette 2ème boucle de 91%... Michel, quant à lui, arrivera 3 minutes après...


Epilogue : Il faut patienter quelque peu pour la remise des prix, l'informatique ayant joué quelques tours aux organisateurs. Par ailleurs, compte-tenu du nombre de courses et du nombre de catégories récompensées, je dois attendre plus d'une heure pour monter sur le Podium en tant que 3ème  V3 homme. Finalement, c'est pas trop mal 13 jours après un marathon, non ? D'autant plus que j'ai réalisé ce 10 Km en compétition avec une FC moyenne de 89%, soit la plus basse FC de l'ensemble de mes 10 kms réalisés en compétition...


Temps réalisé : 50'46" - Classé 69ème sur 152 arrivants - 3ème VH3 (60 à 69 ans) sur 9


Tous les résultats ici...   


Vidéo réalisée par l'organisation ici...    

(Le coureur solidaire passe à la minute 3'44'' de la vidéo)

 



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Dernière mise à jour le 07/01/2013 14:26


28/04/2012
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15/04/2012 : 36ème Marathon de Paris

Dimanche 15/04/2011, 8h45 : 36ème Marathon de Paris

 

Mon 11ème marathon dont mon 9ème à Paris, est emprunt de beaucoup d'émotion, car dédié à mon ami Christophe Lavanant parti trop tôt, le lundi de Pâques 9 Avril 2012, emporté brutalement par une avalanche meurtrière à Valmeinier (73), lui ôtant la vie et l'enlevant à tous ceux qui l'aimaient...  


 

Cliquer sur les photos pour agrandir...


Le froid (10°) est au rendez-vous de ce 36ème Marathon de Paris, avec des rafales de vent assez fréquentes sur le parcours. Frileux, un effet de l'âge sûrement, c'est donc chaudement vêtu que je me présente sur le sas de départ ! Mais ces conditions difficiles n'ont toutefois pas empêché l'élite homme et femme d'améliorer les 2 records de l'épreuve, respectivement en 2h05'10'' et 2h21'37'...


Nouveauté pour ce 36ème Marathon de Paris : Le départ est donné par vagues successives, en fonction des différents sas d'allure. Ainsi, après l'élite, partent les 3h00, puis 3h15, puis 3h30 et ainsi de suite... En ce qui me concerne, mon objectif étant toujours fixé à 4h00, je suis donc positionné au premier rang du sas d'allure 4h00. De fait, je franchis l'arche de départ 25 minutes après le départ officiel. L'idée de ces départs décalés est de fluidifier le volume des coureurs arrivant aux ravitaillements. Avec le recul, cette stratégie s'est avérée payante car les gros embouteillages rencontrés les années précédentes sur les premiers ravitaillements ont maintenant disparus...


Autre innovation pour moi : J'ai voulu essayé la méthode kenyane lue 2 jours avant l'épreuve dans la revue Jogging International d'Avril 2012. Cette méthode consiste à faire les kms 9, 19, 24 et 41 à une allure supérieure, de l'ordre de 85 à 90% de la FCM, soit l'allure adoptée sur une course de 10 km. Du fractionné en quelque sorte qui doit permettre de redynamiser la foulée et apporter ainsi un gain potentiel de 5 minutes sur le temps final... J'ai certainement du trop forcer sur la l'accélération du 9ème km et je me suis ainsi « cassé » les jambes. Les accélérations du 19ème et 24ème km m'ont tout juste permis de maintenir l'avance sur le meneur d'allure 4h00, sans pour autant l'améliorer…

 

Arrive un ravitaillement après le 27ème km. Le temps de remettre de l'eau et du sucre dans ma gourde, le meneur d'allure 4h00 me rattrape, s'arrête à peine au ravitaillement et prend le large… Je repars, mais je n'ai maintenant plus les jambes pour revenir à son niveau. J'ai mal aux jambes, comme je n'ai jamais eu mal sur un marathon.

 

Aussi, à partir de cet instant, mon allure commence à diminuer. Au 35ème km, je suis encore dans le même chrono que l'an dernier, mais déjà avec 6 minutes de retard sur l'objectif 4h00. Afin de ne pas faire une trop piètre performance, style 4h30, c'est tout au mental, en pensant à Christophe, que je continue, en marchant de temps à autre pour soulager la douleur aux jambes. Je passe le 40ème km, 11 minutes après le 1er meneur d'allure 4h00. J'ai vu passé également 2 autres meneurs 4h00 sans pouvoir leur coller « au train ». Le jus n'est plus là, mais l'arrivée n'est pas loin.. La dernière accélération finale au 41ème km n'apportera pas grand chose au résultat final...

 

Je finis mon 9ème marathon de Paris, en limitant la casse avec seulement 12mn56 de plus que mon objectif et un gros mal aux jambes qui perdurera 3 jours encore après le marathon... Je pense sincèrement que Christophe m'a accompagné sur cette 2ème partie du marathon et m'a permis de finir dans de relativement bonnes conditions, sans m'écrouler complètement après le  35ème km...

 

En synthèse : Laisser la méthode kenyane aux kenyans et ne pas innover en compétition ! C'est un principe de base que je connais depuis longtemps et qui ne souffre aucune exception. L'année prochaine, je resterai donc sagement dans l'allure 4h00, sans accélérations, afin de déterminer réellement mon niveau…


 

Temps réalisé : 4h12'56" avec un passage au semi en 1h58'48'' - Le diplôme 2012 !

Classement : Scratch : 19948ème sur 34297 partants et 32980 arrivants – VH3 : 365ème sur 931

Tous les classements ici… 

 

 

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Dernière mise à jour le 23/04/2012


19/04/2012
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