Compétitions 2013
Compétitions 2013
Mes statistiques d'Ultramarathons sur le site DUU...
8) Dimanche 08/12/2013, 0h00 : 60ème édition de la SaintéLyon, 75 km, 1800 m D+, Le parcours mythique de Saint-Etienne à Lyon via les crêtes des Monts du Lyonnais. Le Récit...
7) Samedi 05 et dimanche 06/10/2013 à 10h00 : 4ème édition des 24 Heures de Grenoble, support cette année des Championnats de France de 24 heures. Le point d'orgue de mon année de coureur solidaire !
Le Défi 2013 ! Approcher la barre mythique des 200 km et faire un podium (3ème) dans ma catégorie d'âge (V3M, hommes de 60 à 69 ans)...
Les Résultats et le Reste !! Cliquer ici...
6) Dimanche 25/08/2013, 8h30 : 16ème Marathon des 2 Rives - Québec : Beau temps et température idéale entre 19 et 23° pour ma 2ème participation à ce beau mais difficile marathon étranger... Mon objectif annoncé est de boucler ce marathon, effectué à titre d'entraînement pour les 24 Heures de Grenoble le 5 et 6 octobre prochain, en 4h15 à 4h30 maximum. Le récit...
Première participation à cette 2ème édition du Trail des Passerelles du Monteynard : Une superbe expérience de contre-performance !!
Pour une distance de 29 km et un dénivelé positif de plus de 1500 m, ce trail est le parcours idéal pour les coureurs réguliers souhaitant s'aguerrir en dénivelé positif et en trail de moyenne montagne. Les paysages traversés sont vraiment magnifiques. Bref, tout cela est encourageant ! Le récit...
4) Samedi 29/06/2013, 17h00 : 4ème édition du Grenoble Ekiden CAISSE D'EPARGNE : Marathon en relais de 6 équipiers (5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km et 7,195 km) !
Le temps est maussade, il bruine de temps à autre, mais fort heureusement beaucoup moins qu'en début d'après-midi. Il est maudit ce Grenoble Ekiden ! Le récit...
3) Dimanche 23/06/2013, 8h30 : Trail 15 km du Cross du Pain à Brié et Angonnes (38). D+ 430 m.
Ce parcours typé trail est très exigeant. Malgré une distance moyenne, il offre des passages vraiment raides dans la forêt après Villeneuve. La vue sur l’ensemble des crêtes est magnifique, et la descente sur Herbeys majoritairement en sous-bois est très agréable. Le récit...
2) Samedi 11/05/2013 à 9h00 : Les 100 km du French Ultra Festival . 1ère participation à un 100 km autre que les 100 Km de Millau, sur circuit et en entraînement pour les futures 24 Heures de Grenoble en Octobre 2013.
Que ce fût dur !! Longueur du circuit (2 km), chaleur (au plus fort : 24° à l'ombre, 30° au soleil), dénivelé, vent permanent de face dans les sections du circuit montant légèrement. pas d'assistance personnelle (seul pour remplir mes gourdes, refaire la boisson isotonique). Bilan de cette longue journée au soleil : Sur 13 engagés sur le 100 km, 6 abandonneront. Tous les coureurs finishers réalisent des temps bien supérieurs à leur prévisions personnelles. Néanmoins, je finis 1er V3 (hommes de 60 à 69 ans) et 5ème au scratch en 13h15 (prévision personnelle entre 11h et 11h45). Le récit...
1) Dimanche 07/04/2013, 9h30 : 1ère édition du Semi-marathon Grenoble-Vizille, 21,760 km, 280 m D+, de Grenoble à Vizille, par la Route Napoléon.
L'ambiance est très bonne malgré la fraîcheur du temps (5°) et le ciel couvert. Le récit...
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Dernière mise à jour le 11/04/2014 07:09
Dimanche 08/12/2013, 0h00 : 60ème édition de la SaintéLyon
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Finisher de la 60ème SaintéLyon : 75,3 km et 1800 m de D+ en 13h15 !
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Le récit !
Préambule
Carton plein pour la doyenne des courses françaises qui affiche une belle vitalité. 14 000 inscrits, record de l'épreuve pour cette 60ème édition de la SaintéLyon...
J’arrive à la bourre au Palais des Sports de Lyon – Gerland. Le parking est plein de chez plein (un tiers du parking a été neutralisé par la mise en place du chapiteau servant à la distribution des dossards (d'habitude ceci est fait à Saint-Etienne) et enlevant ainsi beaucoup de places de parking tout en en laissant de nombreuses inaccessibles). Je suis donc obligé de me garer à 2 km et il me faut revenir à pied avec le sac qui pèse une tonne !! Je suis crevé, avant même d’avoir commencé !! Cerise sur le gâteau : Les navettes de la région Rhône-Alpes (partenaire de la course et qui m’a offert le dossard suite à tirage au sort pour cette 60ème édition) sont déjà toutes parties à 18h30…
Après avoir récupéré mon dossard et ma balise GPS, je me rabats donc sur les navettes de l’organisation moyennant la modique somme de 12 € ! Dans la queue pour obtenir le précieux billet, je retrouve ainsi mon ami Brice d’Endurance Shop Echirolles. Prenant la navette immédiatement pour Saint-Etienne, nos chemins se sépareront là, Brice préférant se mettre en tenue avant…
Arrivée sur Saint-Etienne : c’est l’heure de la Pasta Party dans l’espace privilégié de la Région Rhône-Alpes. Le départ est dans un peu moins de 4 heures et j’ai maintenant tout le temps de manger, téléphoner, « facebooker », me mettre en tenue, me détendre, emmener mon sac de rechange aux « camions-consignes ». A 23h30, c’est l’heure du regroupement des coureurs de la région pour se positionner dans le sas de départ privilégié, entre les élites et les autres coureurs…
Le départ
Dimanche à 0h00, nous sommes donc 12 180 partants à nous élancer depuis l'avenue du 8 mai à Saint-Etienne, dont 5 806 partants sur l'épreuve reine de 75 km et de 1 800 m D+ cette année, formant un long et irréel ruban lumineux. Famille, amis, habitants des communes traversées sont venus encourager et admirer une « folie » qui cette année fête sa 60e édition sous un ciel particulièrement étoilé et une température « clémente » pour la saison (- 3° seulement !).
Sur la ligne de départ, les meilleurs français sont pratiquement tous là. Parmi eux : Manu Gault (vainqueur de l'édition 2012), Fabien Antolinos, Julien Chorier, Mikael Pasero, Thomas Lorblanchet (vainqueur de la grande course des Templiers 2013).
Chez les dames, en l'absence de Nathalie Mauclair, forfait sur blessure, Maud Gobert, Caroline Chaverot font figures de favorites. A Saint-Etienne, les Lumières sont aussi à la fête : « lanternes chinoises », 14 000 frontales au milieu des tours éclairées... le spectacle est splendide ! Tout autour des milliers de spectateurs applaudissent, soutiennent, et prennent eux aussi des forces pour la nuit blanche annoncée. Les meilleurs sont attendus vers 5h30 du matin.
C’est donc une longue marée humaine qui s’élance en direction du 1er ravitaillement. Dès le début de course, le rythme est soutenu, les favoris sont en tête et je prends garde à ne pas me laisser embarquer par le début du peloton qui pousse à tout va…
Ayant oublié la 2ème batterie de ma frontale Petzl NAO restée sagement en charge à la maison, je n’allume ma frontale que lorsque cela le nécessite, en profitant un maximum de la LDA (Lumière Des Autres) ! J’escomptais ainsi que la batterie tienne le coup jusqu’à Sainte Catherine, où le stand Petzl, présent sur place, m’échangerait sûrement ma batterie vide contre une batterie rechargée. Mais, curieusement, en continuant cette stratégie d’allumage parcimonieux, ma batterie finalement tiendra le coup jusqu’au bout de la nuit, m’évitant ainsi de m’arrêter pour plonger la tête dans le sac à la recherche de la 2ème frontale obligatoire !!
Le déroulement de la course
La neige tombée en abondance sur St Etienne mi novembre a contraint l'organisation a travailler dur pour déneiger un maximum le parcours, sans pour autant l’éliminer complètement et tronçonner les arbres couchés. Ainsi, arrivé quasiment au terme de la 1ère montée après un peu plus d’une heure de course, la neige restante durcie, voire glacée est maintenant omniprésente, rendant la progression très difficile sans équipement. Je prends donc 3 minutes pour mettre mes chaines YakTrax et je repars ainsi plus à l’aise et doublant maintenant les coureurs non équipés, au pas mal assuré et risquant la chute à chaque instant. Je constate tout autour de moi que cette année, beaucoup de coureurs sont équipés de chaines. Je dirais à la louche 2 sur 3. Lors de ma dernière participation en 2010, la neige était déjà au rendez-vous et nous étions très peu à être équipés. J’avais dù croiser une dizaine de coureurs au maximum. Quelle évolution, pour ne pas dire révolution !! Je croise également beaucoup de coureurs arrêtés, soit pour enlever leurs chaines, soit pour les remettre ! De mon coté, j’ai pris la décision de garder mes chaines le plus longtemps possible, mêmes dans les sections partiellement dégarnies, et ceci au moins jusqu’à Sainte Catherine, fin annoncée par l’organisation de la partie fortement « glissante ».
2h06 du matin, 2h06 de course et 15,5 km de parcourus : J’arrive à St Christo, 1er ravitaillement. Nous sommes encore très nombreux et quasiment impossible d’approcher les tables de ravitaillement. Aussi, je ne m’attarde pas et repars aussi sec direction Sainte Catherine... La sensation de froid est intense dans chaque passage dégagé où souffle une légère brise glaciale. Brrrr… J’ai surtout eu froid aux mains malgré mes nouveaux gants Gore WindStopper. Il est vrai que je n’avais pas mis mes sous-gants…
4h31 de course et près de 30 km effectués : Mon allure commence à baisser insensiblement. J’arrive au ravitaillement de Sainte Catherine. Là encore beaucoup de monde et il faut jouer des coudes pour avoir une tasse de thé chaud. Je cherche du salé, mais en vain. Le temps passe inexorablement. Un bon quart d’heure s’écoule avant que je ne reparte pour la prochaine étape, Saint Genoux : 12 km et deux grosses montées à avaler…
7h04, 42 km au compteur : Ravito de St Genoux. Toujours beaucoup de monde et toujours pas de salé, ni de café. Encore un bon quart d’heure de pause pour se ravitailler (thé chaud et du solide, sucré) avant de repartir, mes chaines toujours aux pieds, ma réserve d’eau encore suffisante et ma frontale toujours opérationnelle… J’enlèverai mes chaines une heure plus tard environ, la neige commençant à se raréfier. Ce qui ne m’empêchera pas de mettre un genou à terre, suite à glissade sur une des dernières plaques de neige…
L’absence de café commence à se faire sentir. Par 2 fois, en plein cœur de la nuit et au petit matin, je me ferai reprendre par un coureur qui me signale que je zigzague en courant. Normal, car je dors quasiment tout en courant ! Chacun de ces deux rappels me revigorent, me redonnent un peu d’énergie et je repars un peu plus lucide, d’une foulée plus alerte !!
Régulièrement, toutes les 5 mn, j’entends mon Runkeeper installé sur mon smartphone qui m’annonce la distance parcourue, le temps écoulé et l’allure moyenne, ce qui ne manque pas d’étonner les coureurs que je croise. Je finirais par couper le son, car ce qui m’intéresse c’est le résultat final, et non pas les temps intermédiaires…
C’est dans cette partie qu’une grosse ascension a été rajoutée par rapport au parcours que j’avais effectué en 2010 (+ 5km avec 200 m D+) rallongeant d’au moins 1h15 l’étape entre les deux ravitaillements….
9h28, 54 km de course. Ravito de Soucieu. Ma moyenne est légèrement remontée, compte-tenu du profil descendant du parcours. Toujours pas de salé ni de café ! Je ne m’attarde pas et le repars en direction du dernier ravitaillement avant l’arrivée. Là aussi, le parcours me parait beaucoup plus que qu’en 2010. Effet de la fatigue ?
11h57, 68 km : Ravito de Beaunant. Mon allure s’est encore améliorée, ce qui me permet de doubler beaucoup de coureurs, profil descendant oblige, car je suis sur mon terrain de prédilection. Ainsi, j’ai regagné plus de 160 places au classement scratch depuis le ravito précédent (mais cela, je ne le sais pas encore au moment de la course !). Enfin un peu de salé (saucisson et fromage) bien apprécié, avec une bonne soupe chaude, mais toujours pas de café. Le tout avalé en moins de 8 mn avant de repartir pour les 8 derniers km de la course dont tout de suite les 2 redoutables kms de la montée de l’Aqueduc de Beaunant. Il me faudra plus de 25 mn pour venir à bout de cette montée avant de basculer sur la descente.
Je sens maintenant l’arrivée proche et mon rythme s’accélère encore un peu, même dans les dernières petites montées. La longue descente sur Confluence sera faite au grand galop, en doublant nombre de coureurs qui marchent maintenant et les 200 marches sont avalées en un clin d’œil… Je passe maintenant devant le futur musée des Confluences que le parcours contourne complètement. Vraiment magnifique ! Deux ponts pour traverser la Saône puis le Rhône. Vient maintenant la dernière ligne droite sur les quais du Rhône et j’accélère encore un peu, toujours en continuant de doubler. Seuls, deux groupes de deux filles me doubleront sur ce final, sans que je puisse les rattraper…
Dernier virage avant l’arrivée dans le parc de Gerland : Jean-Michel G, fidèle ami lyonnais est là, comme à chacune de mes participations à cette SaintéLyon. Il m’attend depuis un bon moment déjà. Personne devant, personne derrière ! Je prends le temps de m’arrêter pour lui serrer la main et lui témoigner ma joie de le revoir. Rendez-vous est donné à l’intérieur du Palais des Sports…
13h15 et 75,9 km : Les derniers mètres avant l’arrivée sous les bravos des très nombreux spectateurs présents. Cela fait chaud au cœur et l’émotion est à son maximum… Sitôt l’arche d’arrivée franchie, j’arrête les deux chronos Polar et Runkeeper. Et hop ! Le résultat de la course est déjà posté sur Facebook !!
Epilogue
Tee-shirt de Finisher en main, je retrouve Jean-Michel. Je récupère mon sac de rechange, je rends ma balise GPS qui a du permettre un suivi temps réel de ma course par certains de mes amis coureurs, je me mets en quête des douches tandis que Jean-Michel profite de mon ticket repas offert aux coureurs, n’ayant pas suffisamment faim pour manger…
Diantre ! Les douches sont à l’extérieur, au niveau du stade de football de Gerland ! Après avoir fait près de 76 km, j’y renonce donc, n’ayant pas envie de transporter encore une fois mon sac qui, la fatigue aidant, pèse une tonne !! Je retrouve Jean-Michel qui a fini de manger. Son véhicule étant sur le parking à deux pas, il me ramène à ma voiture garée à 2 km…
Tout sale et tout crotté, je prends maintenant le volant pour rentrer à la maison. Mais, toujours sans ayant bu le moindre café, la fatigue et le sommeil commencent à gagner du terrain et je suis obligé de m’arrêter sur une aire d’autoroute à mi-chemin pour prendre l’air et retrouver un peu de lucidité et arriver à la maison sans encombre…
Fin de ma SaintéLyon 2013
Tableau récapitulatif des différentes étapes :
|
S.Christo |
St Catherine |
St Genoux |
Soucieu |
Beaunant |
Arrivée |
Tps Course |
02:05:53 |
04:31:09 |
07:04:02 |
09:28:04 |
11:56:53 |
13:15:39 |
Classement |
4153 |
4518 |
4756 |
4881 |
4714 |
4655 |
Vitesse |
7,38km/h |
5,84km/h |
4,73km/h |
5,24km/h |
5,68km/h |
5,72km/h |
Altitude |
751 m |
696 m |
617 m |
365 m |
177 m |
166 m |
Dist. / Départ |
15.5 |
29.6 |
41.7 |
54.3 |
68.3 |
75.9 |
Dist. / Interm. |
- |
14.1 |
12.1 |
12.6 |
14.1 |
7.6 |
D+ / Départ |
400 |
844 |
1225 |
1496 |
1628 |
1788 |
D+ / Interm. |
- |
444 |
381 |
271 |
132 |
160 |
Répart. Abandons |
39 |
328 |
162 |
165 |
10 |
1 |
Quelques liens intéressants :
- http://www.rhonealpes.fr/797-grands-rendez-vous.htm
- La Saintélyon 2013 : pourquoi cet ultra réussit si bien aux coureurs sur route
- SaintéLyon: le résumé de la nuit
- SaintéLyon: l'arrivée en vidéo de Maud Gobert
2 mois avant l'épreuve :
- Consultation du site de la course : Plus de places disponibles sur aucune des courses proposées, 60ème édition oblige !
- 2 possibilité d'obtenir néanmoins d'obtenir un dossard :
- Un dossard solidaire par l'intermédiaire d'Alvarum. Charge au coureur solidaire de récolter un minimum de 500 € de dons au profit de la recherche contre le cancer ou de Médecins sans frontières...
- Inscription sur le site de la Région Rhône-Alpes qui offrait, par tirage au sort, un certain nombre de dossards :
- 1er soir : Perdu
- Le lendemain matin : Félicitations ! vous avez gagné votre dossard pour la course de votre choix.
Me voilà donc inscrit, il reste juste à s'entraîner dare-dare !! Plusieurs séances de trail sur les contreforts du Vercors (Gingeolles - Batteries et Direction Ezy, pont Charvet - Ferme Durand) à la frontale et avec les bâtons, un peu de fractionné et de la PPG, le tout arrosé d'endurance, me voilà fin prêt pour ma 6ème participation à cette course légendaire, la 5ème en solo...
Durée de course prévue pour cette 60ème SaintéLyon : 12h00 à + ou - 1 heure près...
Prévisions Météo : Saint Etienne et Lyon
Le temps devrait être frais (-1° à -4° de ressenti) et sec, avec probablement de la neige tassée sur les parties hautes du parcours...
Je serai équipé d'une balise GPS (celle que j'avais à l'UTMB 2012 et qui n'a pas fonctionné !) permettant un suivi permanent en temps réel par Internet. Procédure pour effectuer ce suivi :
- Cliquer sur : www.nexxtep.fr/2013/saintelyon
- Dans la Rubrique SAINTELYON 2013 - 75 km, cliquer sur « Course en direct » pour PC et Mac « Course en direct 2D » pour tablette, Smartphone, PC et Mac (avec une faible connexion internet ou impossibilité de télécharger le plug-in Google Earth).
- Onglet Utilisateurs : Déplier chaque groupe pour retrouver et cliquer sur Jean-Patrick BOLF
Par ailleurs, pour les personnes disposant d'un compte Facebook, des temps de passages intermédiaires seront postés automatiquement sur mon compte Facebook...
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Dernière mise à jour le 23/12/2013 à 22:34
05 et 06/10/2013 : Les 24 Heures de Grenoble
Le Défi 2013 !
Les 24 Heures de Grenoble représente aujourd’hui mon engagement solidaire (voir encadré ci-après) annuel pour l’association Enfants du Tamil Nadu (voir Présentation dans encadré ci-après).
Grâce à la motivation de courir pour une cause noble et emblématique, le coureur solidaire que je suis arrive à se transcender et à améliorer chaque année ma performance kilométrique : 164 Km en 2010, 173 km en 2011 et 184 km en 2012 !
Mon Défi 2013 est double :
- Approcher, voire dépasser, la barre mythique des 200 km !
- Monter sur le podium V3 !
Il s'agit là d'un véritable challenge !! Non seulement 16 km de plus qu'en 2012; mais surtout 3 coureurs V3 au minimum potentiellement devant moi avec au minimum 208 km au compteur !! Il va falloir s'arracher !!
Ma stratégie de course pour cette 4ème participation aux 24 Heures de Grenoble basée sur 9 tours du circuit, est légèrement différente de celle de l'an dernier basée sur 8 tours.
Séquence d’enchaînement sur 9 tours |
|
Distance |
Allure |
1 tour 1/3 environ |
vs24 |
1 tour |
vs100 |
Fin du 3ème tour |
marche 1 mn + vs24 |
1 tour 1/3 environ |
vs24 |
1 tour |
vs100 |
Fin du 6ème tour |
marche 1 mn + vs24 |
1 tour 1/3 environ |
vs24 |
1 tour |
vs100 |
Fin du 9ème tour (fin de la boucle) |
vs24 + pause 3 mn
|
|
vs24 = vitesse spécifique 24 Heures vs100 = vitesse spécifique 100 km |
Commentaire sur cette stratégie de course :
Cette alternance d'allures (vs24 / vs100) est destinée à rompre la monotonie d'une allure toujours identique qui rend les jambes très douloureuses au bout de 4 à 5 heures de course.
La séquence marchée d'1 mn permet de récupérer après un tour légèrement plus rapide (vs100, gain moyen de 30 secondes sur le tour par rapport à vs24).
Pas de séquence marchée sur le 9ème et dernier tour de la séquence d'enchaînement, la pause de 3 mn permettant une bonne récupération.
J'ai testé cette nouvelle stratégie de course sur un grand nombre d'entraînement durant ces deux dernières semaines, et ... ça tournait bien !!
- Pluie sur les 3 premières heures de la course, détrempant largement le circuit une grande partie de la journée. Temps couvert, puis larges éclaircies pour la suite de la course
- Température : 15° à 18° la journée – 11° à 12° dans la nuit
Les Résultats !
- Nombre de coureurs au départ : 169, répartis en 100 licenciés FFA et 69 coureurs OPEN. 20 V3M (hommes de 60 à 69 ans, ma catégorie d'âge) sont au départ
- Abandons : 41 (23 FFA et 18 OPEN), dont 2 V3M
- 1er Homme : Lionel Ozanne, 255,872 km, record du circuit, nouveau champion de France
- 1ère Femme : Christine Tamnga 220,722 km, conserve son titre de championne de France
- 128ème et dernier classé : 42;194 km
- Résultat de Jean-Patrick BOLF, coureur solidaire :
- 151,625 km réalisés (soit 144 tours de 1,051 km et 281 m), ce qui constitue la moins bonne de toutes les éditions effectuées :
- 34,615 km de moins qu’en 2012, où les 144 tours du circuit avaient été bouclés en seulement 19h23, soit 4h37 de plus qu'en 2012
- Passage au 100 km en 14h25, soit 2h30 de plus qu'en 2012 (passage en 11h55)
- Regain d'énergie sur les 2 dernières heures
- 78ème au scratch - 54ème au classement FFA (Classement championnat de France)
- 9ème V3M - 6ème au classement FFA (Classement championnat de France)
- 1 an de plus ? Dans ce type de course, ce serait plutôt un avantage, eu égard au cumul d'expérience
- 2 kg de plus sur la balance ? Probablement une légère influence
- Stress associatif qui mange mon énergie ? Depuis plus d'un an, trop d'activités menées en parallèle dans différentes associations, avec des responsabilités lourdes. Plusieurs entraînements et courses effectués depuis le début de l'été (notamment le Trail des Passerelles de Monteynard et le Marathon des 2 Rives - Québec) ont déjà été réalisés en dessous de mon rythme. Verdict : Sûrement une influence certaine !!
- Moins grande préparation qu'en 2012 ? La préparation plus poussée pour l'UTMB 2012 m'avait imposé un entraînement plus important (100 km et 23 000 m de D+ effectués en plus sur les 3 mois précédant les 24 Heures de Grenoble 2012). Verdict : Sûrement une légère influence !!
- Pluie les 3 premières heures de course qui a procuré de l'humidité, détrempé le circuit toute la journée, rendu les chaussures très lourdes ? Probablement une légère influence
- 3 premières heures de course trop rapides suite à défaillance dès le départ de mon cardio-fréquencemètre qui n'a pas affiché ma fréquence cardiaque, me privant immédiatement de mes repères habituels d'allure spécifique (Vs24 et Vs100) ? Probablement une légère influence
- Rythme de course "Championnats de France 24 heures" différent de celui des années précédentes avec les équipes Relais qui a influencé inconsciemment l'allure générale de tous les coureurs ? Sûrement une influence certaine !!
- Séquence d’enchaînement sur 9 tours (voir Stratégie de course adoptée cette année ci-après) inappropriée ? Force a été de constater l'abandon de cette séquence d’enchaînement testée lors des dernières sorties longues d'entraînement et que je n'ai pas pu soutenir plus de 5h30, la fatigue ressentie à partir de la 3ème heure m'imposant des arrêts plus fréquents sur mon stand de ravitaillement. Verdict : Sûrement une légère influence !!
- Le froid dans la nuit (11° à 12°) avec un tee-shirt mouillé de transpiration ne m'a pas arrangé ? Probablement une légère influence
- A la réflexion, une semaine après la course : La comparaison des temps de passage tour par tour entre 2012 et 2013. sont sensiblement les mêmes pendant les 3 premières heures de la course. Après, l'allure baisse régulièrement avec quelques "coups de mieux" de temps en temps. Il me parait évident maintenant que la séquence 9 tours m'a desservie. Mais surtout, c'est la surcharge associative et certaines difficultés rencontrées début septembre qui m'ont généré un stress interne important consommant beaucoup d'énergie pour me re-positiver au jour le jour.
Le Reste !
- Soutien important et aide pro-active :
- des amis et membres de la famille présents en permanence sur mon stand de ravitaillement
- des amis, des coureurs et du public (notamment un couple pour les 4 dernières heures de la course) sur le circuit
- Au bout de 18h de course, écoeuré par le produit énergétique sucré, je vomis un peu de liquide qui me pesait sur l'estomac. Ainsi libéré, je retrouve de l'énergie pour quelques fait à bonne allure. Je décide de ne boire que de l'eau plate et du Perrier
- Regain d'énergie sur la dernière heure de course
- Durée globale des pauses : 2h22
- Tenue de course utilisée :
- Cuissard de compression Skins, manchons de compression pour bas des jambes, tee-shirt Club en début et fin de course, tee-shirts coureur solidaire entre les deux
- Coupe-vent simple mis pendant la pluie et pendant la nuit
- Coupe-vent Gore-tex mis un moment lors de la fraîcheur nocturne (11°)
- 6,0 litres de liquide énergétique (Overstim’s Hydrixir "Longue durée")
- 1 litre d’eau claire
- 4 gels énergétiques (Overstim’s)
- 2 gâteaux de riz
- 3 cachet de DAFALGAN 1g (Paracétamol)
- Sur ravitaillement Organisation :
- 3 ou 4 verres de coca-cola
- 1 portion de purée
- 2 portions de pâtes
- 3 bols de soupe
- 1 portion de jambon de régime
- 1 portion de fromage type Emmental
- 2 petites tasses de café
- 3 prises de Paracétamol 1g samedi à 16h15, à 22h21 et à 17h40, pour contrôler mon mal aux jambes
- Poids à jeun : Avant : 66,0 kg – Le lendemain des 24 Heures : 64,0 kg
- 1 petite ampoule à chacun des 2 doigts de pied touchant le gros orteil. Ceci est sûrement du au fait que je n'ai pas changé chaussettes et chaussures après la pluie, alors que j'avais une autre paire chaussettes et chaussures sur ma table de ravitaillement (volonté de n e pas perdre de temps)
- Jambes lourdes, pieds sensibles et gonflés par l'humidité pendant la course.
- Bien dormi la veille (6h) et le lendemain de la course (7h)
- Pratiquement pas de courbatures le lendemain de la course
- Sensibilité des pieds revenue à la normale 3 jours après
- Par contre, suite à petit coup de froid dans la nuit de la course, apparition d'un rhume et d'une légère toux 1 jour après. Ceci est sûrement du au fait que je n'ai pas changé mon tee-shirt mouillé de transpiration alors qu'on m'a bien proposé de le faire (toujours pour ne pas perdre de temps)
Cette 4ème participation aux 24 Heures de Grenoble, support des Championnats de France de 24 heures, fut de loin la plus difficile, la moins performante et la plus décevante !
Les 3 heures de pluie en début de course ont pesé fortement sur le circuit détrempé, les chaussures alourdies, les articulations rendues sensibles par l'humidité, .. 41 abandons sur 169 participants, c'est beaucoup !!
Après avoir fait, au fil des tours du circuit, le deuil successif de mon objectif de 200 km, puis de mon record 2012, c'est en priorité grâce aux Enfants du Tamil Nadu (en image ci-dessus) pour lesquels de tels Défis ont une réelle valeur d'exemple et grâce à toutes les personnes qui m'ont soutenues sur mon stand de ravitaillement ou en venant sur place (je les remercie toutes personnellement), que j'ai pu forger mon mental afin de trouver les forces pour aller jusqu'au bout !!
Place maintenant à la récupération et au recul qui permettra sans aucun doute de rebondir plus fort l'an prochain...
Reportage VO2 Mag / Championnat de France de 24 heures
Photos
- Photos de Jean-Marc ZINS
- Photos Nathalie LATTARICO : Album 1 - Album 2
- Photos Hubert RUEL
- Photos de Jean-Patrick BOLF et sa famille
Le 12 juillet 2009, j’effectuais ma 1ère course solidaire la MERREL SKY RACE, course mythique de 68 km en montagne au départ de Serre Chevalier, et 3 500 m de dénivelé positif, au profit de l’association Enfants du Tamil Nadu (voir présentation ci-après).
Les 24 Heures de Grenoble représente aujourd’hui mon engagement solidaire annuel pour l’association Enfants du Tamil Nadu. Grâce à la motivation de courir pour une cause noble et emblématique, le coureur solidaire que je suis arrive à se transcender et à améliorer chaque année ma performance kilométrique : 164 Km en 2010, 173 km en 2011 et 184 km en 2012 !
Mon Défi 2013 est double :
- Approcher, voire dépasser, la barre mythique des 200 km !
- Monter sur le podium V3 !
Il s'agit là d'un véritable challenge !! Non seulement 16 km de plus qu'en 2012; mais surtout 3 coureurs V3 au minimum potentiellement devant moi avec au minimum 208 km au compteur !! Il va falloir s'arracher !!
Vous pouvez m’aider à me transcender en me soutenant de différentes manières :
- En venant me soutenir sur place à l'anneau de vitesse du Parc Paul Mistral, à partir de 10h samedi 5 octobre, jusqu'à 10h dimanche 6 octobre, autour du circuit ou sur mon stand de ravitaillement. Je trouverai alors dans votre présence et vos encouragements un regain d'énergie qui me permettra de me dépasser encore un peu plus !
- En achetant un ou plusieurs des tours de circuit que je vais réaliser. 5 € le tour, ce n'est pas très cher, mais cela peut rapporter gros, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières ! C’est le principe même du coureur solidaire qui collecte de l’argent dans la réalisation de sa performance, ceci au profit de l’association bénéficiaire Enfants du Tamil Nadu. Pour télécharger le bulletin de souscription, cliquer ici... Vous pouvez également vous rendre directement sur le site des Enfants du Tamil Nadu pour effectuer votre don... A noter que votre don qui vous permettra d’obtenir une déduction fiscale à hauteur de 66% du montant de votre don.
- En achetant, sur le stand des Enfants du Tamil Nadu, des oranges, symboles des rayons du soleil qui gorgent ces fruits de vitamines. Chaque orange vendue 1€ sera une pensée amicale, un sourire envoyé aux enfants indiens.
L'association Enfants du Tamil Nadu a été créée en juillet 2006 pour pallier une situation dramatique et combler un "vide" humanitaire, suite à la catastrophe du Tsunami. En Inde du Sud, face au Sri Lanka, le Tamil Nadu est un état essentiellement agricole, sinistré par la sècheresse. Les conditions de vie sont si rudes que les ruraux doivent se déplacer sur les côtes pour chercher du travail. En décembre 2004, un grand nombre de paysans de la région de Madurai sont partis, confiant leurs enfants à d'autres familles tout aussi démunies. Ils ont trouvé la mort dans le Tsunami. L'aide humanitaire suite à la catastrophe, est intervenue en urgence sur les côtes, sans soupçonner qu'un grand nombre d'enfants à l'intérieur des terres se retrouvaient brutalement orphelins. L'association Enfants du Tamil Nadu a ouvert un orphelinat à Madurai, dans lequel sont recueillis 31 enfants dont les âges s'échelonnent de 6 à 14 ans. Depuis sa création, la vocation de l'association est de "Créer de la solidarité entre les enfants à travers le monde".
Je suis devenu adhérent de cette association Enfants du Tamil Nadu depuis mai 2007, car il me paraissait essentiel d'apporter son aide à toute initiative ou projet destinés à améliorer la vie quotidienne d'enfants défavorisés. Depuis cette date d'adhésion, j'ai appris à connaître le fonctionnement et les objectifs précis d'Enfants du Tamil Nadu . Ainsi, je peux me porter garant de la bonne utilisation des fonds qui sont confiés à cette association.
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Dernière mise à jour le 11/12/2013 à 10:37
25/08/2013 : Marathon des Deux Rives - Québec
25/08/2013 8:30 : 16ème Marathon des Deux Rives - Québec
Beau temps et température idéale entre 19 et 23° pour ma 2ème participation à ce beau mais difficile marathon étranger... Mon objectif annoncé est de boucler ce marathon, effectué à titre d'entraînement pour les 24 Heures de Grenoble le 5 et 6 octobre prochain, en 4h15 à 4h30 maximum.
Départ à 8:30 précises au son du Canon de l'Armée, s'il vous plait, avec le meneur d'allure (ici on l'appelle le lièvre) 4:15, prénommée Marie-Pierre. Sa stratégie de course : 5'47" au km, avec 10 mn en courant et 1 mn en marchant. Les deux premières parties courues sont trop rapides pour moi. Aussi, après la 2ème alternance courue, sur les conseils de la "lapine", je pars à mon rythme, moins rapide, mais plus régulier... Assez rapidement, je la distance, malgré un arrêt technique vers le 5ème km, prolongé pour cause de toilettes occupées...
Les kms s'enchainent sans difficulté, je surveille ma fréquence cardiaque de manière à ce qu'elle reste dans la zone 81 à 84% de ma FC max, je prends mes gels régulièrement.
1h tout pile de course : J'arrive au 32ème km. Ici au Québec, les kms sont décrémentés de 42 à 1 km. Donc, 10,2 km de fait ! J'appelle mon frère Alain, chez qui je suis en vacances depuis le 11 Août, pour lui donner ma position... Il m'attendra à l'arrivée avec toute la famille...
J'approche du demi-marathon, comme on dit au Québec. Je discute avec un coureur qui à fait toutes les éditions de ce marathon. Chapeau bas ! Il pense terminer en 4:15 comme moi. Je suis confiant...
Depuis plusieurs kms maintenant, je joue à "je te double - tu me doubles" avec un coureur d'à peu près mon âge, facilement reconnaissable avec son tee-shirt gris. Plus rapide sur les petites montées et s'arrêtant pratiquement pas aux ravitaillements, je le rattrape en descente ou sur le plat...
De temps à autre, je me retourne pour m'assurer que ma "lapine 4:15" n'est pas sur le point de me rattraper. Non, rien à l'horizon, tout va bien, je dois avoir quelques minutes d'avance sur elle ...
2h04 de course : je boucle le 1er semi-marathon. Je suis toujours dans le timing pour le 4:15 ! En 2008, pour ma 1ère participation à ce marathon, j'avais bouclé ce 1er semi en 1h57, dans des conditions plus difficiles, chaleur importante et humidité aidant ! 5 ans plus tard, 2 kg de plus sur la balance, un moteur diéselisé par les courses Ultra malgré les séances de fractionné en VMA, il n'y a pas de secret, la vitesse ne peut que baisser sur ce type de course...
2 kms plus loin, j'attaque la côte qui mène au Pont du Québec et que je redoutais par rapport à mon souvenir de ma 1ère participation. Autant, elle m'avait parue longue et difficile, autant je la réalise sans difficulté cette année ! La côte est rapidement avalée, un ravitaillement se présente. J'en profite pour recharger rapidement mon bidon avec du produit énergétique mis à cet effet dans un petit cachet plastique étanche. Une légère montée suivi d'un faux plat m'amène maintenant sur le majestueux Pont de Québec qui permet d'accéder à l'autre rive du Saint Laurent après une belle descente sur une bretelle d'autoroute.
Fichtre ! lors d'un nouveau ravitaillement (il y en a de nombreux et bien fournis en liquide et gel énergétiques), je vois 100 à 200 m DEVANT moi ma "lapine 4:15" ! Je ne l'ai pas vu me dépasser. Elle m'a sûrement doublé lorsque j'ai rechargé mon bidon, trop concentré pour m'en apercevoir... Malgré la descente effectuée à bon train, je ne la rattrape pas...
Contrairement à la rive côté Levis d'où nous sommes partis, régulièrement ombragée avec un léger vent de face rafraichissant, la rive côté Québec est totalement ensoleillée avec une légère brise dans le dos....
3h15 de course, j'arrive au panneau indiquant les 10 derniers kms. Je suis à nouveau à la hauteur du coureur au tee-shirt gris. Nous discutons un petit peu. Valère a 64 ans, réside à Montréal, c'est son 1er marathon de Québec et il a prévu de faire le Marathon Nice-Cannes en novembre prochain. Un nouveau ravitaillement nous sépare à nouveau. La fatigue se fait maintenant ressentir et ma vitesse baisse... Je ne le rattraperai plus...
Dans les 3 derniers kms, je profite des arrosages mis en place sur le parcours pour me rafraîchir. Cela fait du bien... et me permet d'accélérer un peu pour les 2 derniers kms...
Ça y est l'arche d'arrivée est en vue ! Plus que 200 mètres. J'ai maintenant une énorme crampe aux ischio-jambiers sur chaque jambe qui m'empêchent d'accélérer. Dur, dur ! Sur la gauche se trouvent mon neveu québécois Laurent avec son épouse et leurs 4 enfants qui sont venus m' encourager et me font des grands signes. Cela me redonne de l'énergie ! Plus que 100 mètres. A droite, c'est toute ma famille de France, épouse, fille, gendre et petit-fils, mais aussi mon frère Alain et ma belle-soeur Michèle qui m'encouragent à leur tour... Quel bonheur de terminer sous les yeux de sa famille au grand complet !
L'arche d'arrivée une fois franchie, vient le moment temps attendu du ravitaillement et de la remise de la traditionnelle médaille de Finisher. C'est le seul jour où, comme les autres coureurs finishers, je porterai cette médaille autour du cou toute la journée...
Comme la médaille de Finisher 2008, celle de 2013 est équipée de petites diodes clignotantes. une spécialité québecoise à priori !! Cliquer ici pour découvrir la médaille...
4h26'46" pour boucler ce 12ème marathon, certes dans la fourchette haute (4h30) de l'objectif que je m'étais fixé. Je suis classé 981ème sur 1427 arrivants + 21 abandons. Ma "lapine 4:15" a terminé en un peu moins de 4h15 et Valère, le coureur montréalais au tee-shirt gris, est arrivé 2 mn avant moi...
Les photos officielles prises sur le parcours ici...
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Dernière mise à jour le 28/09/2013 à 23:08
21/07/2013 : Trail des Passerelles du Monteynard
21/07/2013 9:00 : 2ème Trail des Passerelles du Monteynard - Treffort (38)
Première participation à cette 2ème édition du Trail des Passerelles du Monteynard : Une superbe expérience de contre-performance !!
Pour une distance de 29 km et un dénivelé positif de plus de 1500 m, ce trail est le parcours idéal pour les coureurs réguliers souhaitant s'aguerrir en dénivelé positif et en trail de moyenne montagne. Les paysages traversés sont vraiment magnifiques. Bref, tout cela est encourageant !
Avant le départ : Surprise, surprise ! Le parking Voitures est situé à plus de 1,5 km du retrait des dossards et du départ de la course. Avec mon collègue de course Michel L, nous allons devoir faire, comme la plupart des concurrents de chacune des courses du jour, l'aller-retour pour chercher les dossards et ramener le traditionnel cadeau, puis à nouveau le trajet pour retourner sur l'aire de départ. Un bon échauffement somme toute, surtout que sur le coup de 8h00, la température est encore fraîche...
9h10 : Départ de la plage de Treffort pour ce que je pensais être une promenade de santé, le parcours jusqu'à la 1ère passerelle himalayenne de l'Ebron, effectué en 34 mn environ, ne pose pas de problème particulier. Ensuite le tronçon menant à la 2ème passerelle du Drac, beaucoup plus raide, doit être abordé en marchant, afin de ménager ses forces pour la grande montée cassante menant aux côtes de Mayres. Je commence à me dire que mes bâtons, restés dans la voiture, me seraient bien utiles maintenant. Nous croisons maintenant beaucoup de randonneurs, touristes et compétiteurs (une des 3 autres épreuves de ce jour). J'arrive au 1er ravitaillement où je souffle un peu avant de repartir dans une petite descente vers la 2ème passerelle...
10h30 : Après 1h20 de course, je traverse en marchant la passerelle du Drac que je ne connaissais pas encore (contrairement à celle de l'Ebron où j'étais déjà venu il y a quelques temps en balade). Il s'en suit une montée surplombant le lac de Monteynard avec des points de vue superbes sur le lac et la passerelle, mais également sur le sommet du Mont Aiguille, dans le lointain...
La montée aux côtes de Mayres n'en finit pas et les difficultés commencent alors pour moi. Je n'ai plus de "jus" dans les jambes et la fringale me prend. Une barre d'Omovaltine (je n'ai pas de gels énergétiques avec moi, n'ayant pas réussi à en acheter avant la course) ne suffit pas à me redonner de l'énergie et ma vitesse de marche dégringole. La chaleur est importante, de l'ordre de 29° et une bonne partie de la montée est à découvert, en plein soleil. Je bois régulièrement mon liquide isotonique "Overstim's spécial longue distance testé lors des 100 km du French Ultra Trail. Mais rien n'y fait. Le manque de bâtons se fait maintenant cruellement ressentir. Je marche en zigzaguant, replié sur moi, en puisant dans mon mental la force de continuer à avancer, coûte que coûte. Je suis maintenant régulièrement doublé par des coureurs attardés et je redoute le moment de la rencontre avec le serre-file qui ferme la course... Je me retourne régulièrement. Non, toujours pas là ! Enfin un contrôleur à une bifurcation chargé de guider les coureurs dans la bonne direction. Je pense alors la descente proche... Mais non, encore 500 m de montée, m'annonce le bénévole et le ravitaillement et un peu plus loin dans la descente au village de Mayres-Savel... Depuis quelques temps, je la sentais effleurer, mais là, ça y est. Une belle crampe sur quadriceps de la jambe droite dans cette fin de montée. Je m'arrête et m'étire contre un arbre afin d'atténuer la douleur.
3h de course : Fin de cette terrible montée.. Il m'aura fallu 1h42 pour parcourir ces 5,4 km de montée avec 655 m de D+ environ, performance très en retrait de mon dernier entraînement il y a moins de deux semaines à Chamonix, où partant de l'Argentière à l'assaut de la Tête au Vent, via le col des Montets, il m'avait fallu seulement 1h29 pour gravir 705 m de D+ sur un parcours beaucoup plus technique et caillouteux et dans des conditions de chaleur équivalente... Un contrôleur m'indique le chemin de la descente.. Rapidement, je suis dépassé par des coureurs au dossard jaune, partis à 8h00 sur le Maratrail des Passerelles pour 45 km d'effort. Ils rejoignent maintenant le parcours commun et sont sûrement plus fatigués que moi, mais je ne peux pas les suivre, même dans cette descente sympathique qui pourtant est mon point fort. Toujours pas de jus, je ne suis vraiment pas dans mon rythme habituel. Et comme la nature aime la symétrie, voilà maintenant une belle crampe qui se manifeste aux quadriceps de la jambe gauche ! Re-étirement contre un arbre... J'en profite pour prendre ma dernière barre énergétique, qui n'a toutefois pas l'effet d'un gel énergétique. Je repars dans la descente en reprenant un tout petit peu de vitalité...
3h29 de course : Ravitaillement au village de Mayres-Savel. Je retrouve quasiment tous les coureurs "29 km" qui m'ont doublé dans la montée et qui vont repartir juste avant moi. je me rafraichis à la fontaine, mange un morceau de fromage. Il n'y a pas de sucre. Un verre de coca, un verre d'eau avec du sirop. Je repars dans la fin de descente qui me ramène à la Passerelle du Drac que j'atteins en moins de 15 mn. Mon frère m'appelle à ce moment pour prendre des nouvelles. Il m'attend à l'arrivée. Je lui annonce environ 1h30 de course pour les 10 km restant à parcourir. C'est largement sous-estimé, mais cela, je ne le sais pas encore... Le retour vers la Passerelle de l'Ebron va être plus long qu'à l'aller (20 mn de plus), la fatigue, la chaleur toujours présente, l'arrêt plus long au ravitaillement intermédiaire aidant.
5h de course : J 'attaque la montée juste après la passerelle. Il reste environ 5 km (une 1/2 heure je me dis dans ma tête), mais il est vrai que le parcours retour n'est pas le même que celui de l'aller. Très vite, un contrôleur est là pour nous le rappeler et nous indiquer un chemin à gauche qui monte sévèrement dans la forêt... Alors là, le moral en prend un sérieux coup, et il faut puiser au plus profond de moi-même pour continuer à avancer, un pied devant l'autre. Je rattrape quelques dossards verts "29 km" encore plus en difficulté que moi (au final, il y aura 5 abandons). Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j'admire le paysage toujours aussi fantastique, la passerelle de l'Ebron tout en bas, le pont du Haut Brion un peu plus loin...
5h42 de course : Après un raidillon très raide, j'arrive au dernier ravitaillement situé au Domaine du Clos. Toujours pas de sucre. Eau avec sirop, coca, mini-sandwich au fromage et je repars pour les 5 derniers km. Deux petits coups de collier avant d'attaquer la descente finale. Je croise un contrôleur. Environ 1 km de descente, attention c'est très raide ! m'annonce-t-il. Qu'importe ! Cela sent l'arrivée proche... Néanmoins prudent, j'attaque cette descente finale le coeur vaillant, d'autant plus que Pierre, Anne-Laure et Michel, déjà arrivé depuis un bon moment, m'attendent à l'arrivée. Je croise maintenant le contrôleur chargé de la séparation des parcours "45 km" et "29 km". La fin n'est plus loin pour moi...
6h17 de course : Je sors de la forêt pour retrouver la route. Il reste encore environ 2,5 km de faux plat avant d'arriver dans la dernière petite descente avant la ligne droite de l'arrivée. Cela semble une éternité...
6h39 d'effort : Ca y est, ils sont là, tous les 3 à m'encourager pour les derniers mètres. Je franchis l'arche d'arrivée et je suis accueilli par un mot gentil de l'animateur Gérard qui me suit depuis la 1ère édition des 24 Heures de Grenoble en 2010 au profit des Enfants du Tamil Nadu. Ravitaillement bien mérité : eau pétillante, mini sandwiches au jambon et au fromage. Je retrouve Michel qui a bouclé son trail avec une super performance de 4h31 ! Seulement 3 concurrents arriveront derrière moi et 5 abandonneront, sur les 303 engagés sur ce trail...
Epilogue : Après l'effort le réconfort ! La fin de l'après-midi est consacrée à une balade sur le bateau de Pierre et une baignade dans l'eau fraîche du lac de Monteynard.
Diaporama de photos fournies par Jean-Patrick BOLF et Anne-Laure PRA
Essai d'explications de cette belle contre-performance :
- Absence de prise régulière de gels énergétiques
- Absence de bâtons
- Chaleur importante (mais, avec l'âge, je ne souffre plus trop de la chaleur)
- Charge en glycogène d'avant-course pas assez importante eu égard à la grosse montée du parcours (un seul repas de pâtes la veille)
- Et pourtant :
- J'ai bien dormi la nuit précédente
- Je suis arrivé relativement frais sur la course, sans gros entraînements auparavant
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Dernière mise à jour le 22/07/2013 à 20:42
29/06/2013 : 4ème Grenoble-Ekiden CAISSE D'EPARGNE
29/06/2013 17:00 : 4ème Grenoble Ekiden CAISSE D'EPARGNE - Polygone Scientifique
Le temps est maussade, il bruine de temps à autre, mais fort heureusement beaucoup moins qu'en début d'après-midi. Il est maudit ce Grenoble Ekiden ! Annulé fin octobre dernier pour cause de tempête de neige la veille de la course, c'est année encore, c'est la pluie (c'était déjà le cas lors de l'Ekiden 2010 !) qui gâche un peu l'ambiance conviviale de ce type d'épreuve qui réunit près de 500 équipes de tous niveaux et toutes origines (familles, étudiants, entreprises, clubs d'athlétisme, associations, ...)
Les travaux de l'extension de la ligne de tramway sur l'avenue des Martyrs rendent encore moins roulant que l'année dernière le début du parcours jusqu'à la montée sur la digue de l'Isère. Mais qu'importe, nous sommes là pour le fun et l'ambiance, pas pour la 1ère place !!
Capitaine de l'équipe mixte et composite AC Sassenage engagée sur cette 4ème Grenoble Ekiden CAISSE D'EPARGNE, avec Irène, Jérôme, mon collègue de course à pied Michel, mon frère Pierre et sa compagne Anne-Laure, j'assume le 3ème relais de 5km. Très vite, je me rends compte que ma performance n'est pas au rendez-vous. Est-ce l'effet de l'âge ? Ou tout simplement la diésélisation de mon "moteur" due aux courses ultra et aux entraînements correspondants. J'ai beau faire régulièrement des séances de fractionné (résistance douce et VMA), rien n'y fait... Ainsi il me faudra 27'06" pour boucler ces 5 km (contre 23'45" en 2009 et 25'00" en 2010).
Mais ce qui compte avant tout, c'est que chaque équipier, tout en remplissant son contrat, a pris du plaisir dans cet effort commun ! Et Michel, Anne-Laure et moi-même étions très heureux d'accueillir Pierre au terme de notre marathon collectif (voir photo ci-dessous) bouclé en 3h39'33", classant notre équipe 237ème sur 378 équipes classées.
NOM | Prénom | Km | Tps interméd. | Vitesse | Tps cumulé | Classement |
SERRE | Irène | 5 | 0:26:03 | 11.52 | 0:26:03 | 190 |
SUGG | Jérôme | 10 | 0:48:47 | 12.30 | 1:14:50 | 207 |
BOLF | Jean-Patrick | 5 | 0:27:06 | 11.07 | 1:41:55 | 194 |
LEYNAUD | Michel | 10 | 0:47:24 | 12.66 | 2:29:19 | 199 |
PRA | Anne-Laure | 5 | 0:31:26 | 9.54 | 3:00:45 | 232 |
BOLF | Pierre | 7.195 | 0:38:49 | 11.12 | 3:33:39 | 237 |
Equipe AC SASSENAGE | 42.2 | 3:39:33 | 11.53 | 237 | ||
Dernière équipe classée | 4:29:33 | 9.39 | 378 |
Pour les résultats complets, cliquer ici...
Quelques photos souvenirs...
Cliquer ici pour lancer le diaporama...
(Photos fournies par Jean-Patrick BOLF)
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Dernière mise à jour le 22/07/2013 à 17:02
23/06/2013 : 15 km du Cross du Pain
Dimanche 23/06/2013, 8h30 : Trail 15 km du Cross du Pain à Brié et Angonnes (38). Dénivelé positif 430 m.
Ce parcours typé trail est très exigeant. Malgré une distance moyenne, il offre des passages vraiment raides dans la forêt après Villeneuve. La vue sur l’ensemble des crêtes est magnifique, et la descente sur Herbeys majoritairement en sous-bois est très agréable. Pour les coureurs aguerris amateurs de montées difficiles. Départ de l’école du Barlatier pour rejoindre les crêtes de Brié, les hauts de Herbeys, Villeneuve d’Uriage, la colline des 4 Seigneurs (point culminant) avant de redescendre sur Herbeys pour rejoindre le Gôuter, la descente de Drevonne et l’école du Barlatier.
Ce descriptif officiel du parcours n'a à priori pas été respecté par l'ensemble des 250 participants, suite à une erreur de "routage" d'un contrôleur.
Qu'importe le parcours ! J'ai toujours beaucoup de plaisir à faire ce sympathique cross, cette année encore avec mon frère Pierre, un peu fatigué suite à ces récentes opérations et que j'ai accompagné un moment, mais également mon collègue Michel L, avec qui j'ai fait récemment les 100 km du French Ultra Trail, qui prend le large dès le départ !
S'en suit une alternance de montées et descentes, doublées du fait certainement de l'erreur de parcours. Je m'amuse à rattraper dans les descentes un petit groupe qui me redouble dans les montées !
5 km avant l'arrivée, le parcours devient commun avec celui du 7 km. Du coup, je double beaucoup de coureurs ayant un rythme beaucoup moins rapide dans les montées. Les descentes sont toutes faites à un bon train. Normal, c'est devenu petit à petit ma spécialité !! Puis un peu plus loin, ce sont les coureurs du 10 km que je continue également à doubler...
1 km de l'arrivée ! Les conditions météo extrêmement favorables (temps légèrement couvert, pas de vent, 21°) m'ont permis de rester encore très frais à l'approche de l'arrivée !
500 m ! J'appuie un peu sur le turbo pour m'éloigner d'un concurrent 15 km qui me talonne depuis un petit moment... Comme à chaque approche de l'arrivée, ayant encore suffisamment de réserves (je suis un finisher et j'ai toujours une poire en réserve pour la fin !), je double, je double, je double !! Je finis au sprint dans la même foulée avec une concurrente du 10 km qui s'est prise au jeu !!
1h34'34" de course pour 13,94 km et 415 m de D+ à mon compteur, je suis heureux de ce résultat de ce joli petit trail fait dans un contexte d'entraînement
Résultat du trail 15 km, par ordre alphabétique : Cliquer ici...
Concernant l'erreur de routage, voici l'information récupérée sur le site officiel du Cross du Pain le lundi 24/06/2013 : "Nous sommes navrés pour l'erreur de parcours sur le 15 km. Nous nous en excusons auprès des participants, en espérant que vous avez quand même pu profiter du circuit que nous avons essayé de réajuster en temps réel.
Nous espérons aussi que les surprises remises à l'arrivée ont contribué à faire oublier ce malheureux incident.
Afin de nous faire pardonner, l'équipe d'organisation invite les 211 coureurs et coureuses du 15 Km à participer gratuitement l'année prochaine (détails à venir)"
Pour visualiser les photos, cliquer ici...
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Dernière mise à jour le 02/07/2013 11:2811/05/2013 : 100 Km du French Ultra Festival
Samedi 11/05/2013, 9h00 : 100 km du 8ème French Ultra Festival sur le Circuit du Var au Luc en Provence (83)
Le French Ultra Festival est l'événement incontournable en France qui permet aux amateurs d'Ultra de se retrouver, une fois par an et sur un seul site, pour se mesurer sur ces différentes épreuves d'Ultra (Marathon, 6h, 12h, 100 km, 100 miles, 24h, 48h, 72h, 6 jours et 50 km marche). Nous nous sommes engagés, avec mon collègue Michel au 100 km pour voir comment les concurrents engagés sur les 6 jours gèrent leur course, ceci dans l'optique d'un engagement ultérieur sur ce type de course.
Avant la course :
Arrivés la veille en covoiturage, nous plantons la tente Quechua 2 places sur le bord du circuit, non loin du stand de ravitaillement et sour le regard amusé de notre ami Henri Girault, Monsieur 100 km, qui vient tenter de boucler sa 604ème course de 100 km !
Pendant la course :
9h00 : Les 13 concurrents engagés sur le 100 km Course (et un concurrent sur le 100 km Marche) sont alignés sur la ligne de départ... C'est parti ! Vous pouvez retrouver l'émotion du départ en visionnant la vidéo du jour en date du Samedi 11 mai, Départ 100 km... en cliquant ici (je suis en maillot rouge sur la ligne de départ)... La longueur du circuit étant de 2,0438 km, il nous faut donc effectuer 49 tours pour boucler ces 100 km...
Je mets alors en place mon protocole de course mis au point lors de mes séances d'entraînement "en boucles" :
- Les 2 premiers tours "cool", les tours suivants, j'alterne la vitesse "24 heures" sur les parties montantes et "100 km" sur les parties plus roulantes
- Une pause courte (1mn environ) tous les 2 tours
- Une pause plus longue (3 à 4 mn) tous les 4 tours
Dès les premiers tours, chaque coureur a l'occasion de s'apercevoir des difficultés qui nous attendent sur cette épreuve : un léger dénivelé, la chaleur qui va monter progressivement et surtout, surtout le vent qui souffle en permanence sur le circuit ! Même si ce vent occulte l'effet de la chaleur, il va contribuer à renforcer la déshydratation et rendre plus difficile les parties montantes du circuit quand il soufflera de face...
En même temps que nous, sur le même circuit, mais sur la piste extérieure et dans le sens inverse du notre, tournent les coureurs / marcheurs du 6 jours partis le mardi 7 mai à 16h00. Ces derniers ont été rejoints par les coureurs / marcheurs du 72h partis le 10 mai à 16h00, puis par les coureurs / marcheurs du 48h partis le 11 mai à 16h00. Tous avaient pour objectif de terminer leur challenge respectif le lundi 13 mai 2013 à 16h00. C'est l'occasion d'encouragements mutuels, lors des croisements réguliers sur le circuit, avec Bernard, Roger et Franck, tous trois engagés sur les 6 jours. Ainsi, on s'aide mutuellement...
Assez rapidement, je suis doublé par 1, puis 2, puis 3, ... jusqu'à 9 coureurs, tous beaucoup plus rapide que moi. Il n'est pas question de s'accrocher à eux, nous ne jouons pas dans la même cour ! Ils me doubleront régulièrement tout au long de la journée...
Suite certainement à un départ trop rapide par rapport aux conditions de course difficiles, survient un "coup de moins bien" au 30ème km, soit à peu près 3h de course). Je dois donc m'adapter : Les pauses seront identiques tous les 2 tours (environ 2mn) et les parties dans les montées face au vent seront marchées, prise d'un gel énergétique tous les 4 tours. Petit à petit, l'énergie revient, le rythme aussi...
Au bout de 7 h de course, j'ai mal aux jambes et aux reins. Je décide de prendre un cachet de Paracétamol 1g en le laissant fondre doucement sous la langue... Au bout d'une 1/2 heure, ça va mieux aux jambes, mais les reins sont toujours sensibles... C'est donc le mental qui doit prendre le relais, en occultant la douleur en me forçant à penser à autre chose...
Petite anecdote ! Dans l'après-midi, je suis une nouvelle fois doublé par un coureur au maillot jaune ! Dans la longue ligne droite un peu avant d'arriver à mi-parcours, je le rattrape. Il marche et titube, manifestement victime d'un gros coup de moins bien ! Il a du mal à parler, je lui propose de finir ensemble tranquillement le tour jusqu'au ravito où son épouse l'attend. Il accepte de boire de mon liquide isotonique (Overstim's Hydrixir spécial longue distance). En marchant, Jean-François retrouve peu à peu ses esprits et m'explique qu'il est spécialiste des 100 km, qu'il a gagné Millau en 2001 avec un chrono de 7h35, qu'il était meneur d'allure 3h au marathon d'Albi il y a 15 jours (ceci explique peut-être cela !) et finit par me dire qu'il est en tête de la course... Très honoré "d'aider" un champion, je l'encourage du mieux que je le peux jusqu'à la fin du tour où il retrouve son épouse, le stand de ravitaillement et des portions de sel salvateur... J'enchaîne alors un nouveau tour, à mon rythme, et surprise ! je suis doublé par Jean-François, qui a déjà récupéré et retrouvé son rythme de course... Désormais, à chaque fois qu'il me dépasse, il m'encourage et me propose de finir le tour à mon rythme. Je décline son invitation afin qu'il garde son rythme et sa position de leader. Jean-François terminera bien 1er du 100 km et vous pouvez retrouver son interview à l'arrivée sur la vidéo du jour en date du Samedi 11 mai, 100 km en cliquant ici Un grand bravo, Jean-François !!
Tout au long de la journée, je double régulièrement tout en l'encourageant, Francis, 67 ans, V3 tout comme moi, qui a fait le Tor des Géants (330 km au départ de Courmayeur en Italie, 24000 m de D+, Respect !). Sur un rythme plus rapide le matin, il marchera la plupart du temps l'après-midi et terminera les 100 km en moins de 20 h...
Dans la matinée, j'ai doublé trois fois Guy, le 3ème V3 engagé dans ce 100 km, spécialiste des couses en ligne sur sable au Maroc. Il est là pour un entraînement pour une très grosse course en fin d'année. Il tourne régulièrement en 15 mn par tour, avec très peu d'arrêt au ravitaillement. L'après-midi, plus régulier, il me redoublera 2 fois. Afin de conserver mon avance sur ce concurrent direct au podium 1er V3, je décide vers 19h00, de supprimer une pause sur deux. Ayant bien récupéré, avec plus que 10 tours à effectuer, c'est jouable !
Je double également régulièrement Henri Girault ainsi que mon collègue Michel, qui, comme la plupart des concurrents aura un ou deux "coups de moins bien"... Mais il s'accroche, gère sa course au mieux et terminera en moins de 16 h...
J'entends distinctement l'arrivée successive des 4 premiers concurrents. A l'occasion d'un croisement, Je demande à Bernard de compter le nombre de concurrents du 100 km restant sur le circuit. Au tour suivant, il m'annonce 3, y compris moi, plus le marcheur. Il y a donc à priori 6 abandons !
42ème tour effectué. Plus que 7 tours à effectuer. Après cette dernière pause de remplissage de mes petites gourdes et prise d'un gel, Je ferai la prochaine et dernière pause dans 5 tours !
43ème tour, 20h41 : La fraicheur de la nuit commence à s'installer. Je m'arrête 1 mn sur mon stand de ravitaillement pour enfiler mon coupe-vent...
47ème tour bouclé ! Je remplis une dernière fois une seule des 2 petites gourdes et prendre un gel "coup de fouet" pour les 2 derniers tours. Je tourne comme un avion en limitant les temps de marche sur l'avant dernier tour...
Dernier tour de circuit : Je l'effectue tout en courant à une allure soutenue grâce au gel "coup de fouet" ! J'aborde maintenant la dernière grande ligne droite, je passe enfin sous l'arche d'arrivée !! Ca y est, je viens de boucler mon 100 km en 13h15 ! Je suis content d'en avoir fini, mais je pense à mes deux collègues Michel et Francis qui tournent toujours sur le circuit et encore pour un certain temps...
Les consommations sur ce 100 km :
- 5 litres de liquide isotonique Overstim's Hydrixir longue distance + un verre d'eau gazeuse ou de coca-cola tous les 4 tours
- 8 gels énergétiques Overstim's (1 tous les 4 tours, après 7h ou 8h de course)
- 1 barre énergétique Gerblé, Nutrition & Sport, à la figue
- 3 portions de gâteau de riz
Pourquoi ce fût si dur ? Tentative d'explications :
- La longueur du circuit
- La chaleur, qui au plus fort était de 24° à l'ombre et de 30° au soleil
- le vent, qui a soufflé en permanence avec, de temps à autres, de brusques rafales
- Le dénivelé, très léger certes (de l'ordre de 8 m selon le GPS de Francis) mais qui semble énorme au fil des tours, surtout lorsque le vent souffle fort et de face dans la grande section du circuit montant légèrement, obligeant la plupart des coureurs à marcher
- L'absence d'assistance personnelle. Je dois donc pour remplir seul mes petites gourdes. D'où une perte temps et un manque de relâchement pendant ces pauses de récupération. Par ailleurs, à court de liquide isotonique, j'ai du en refaire 3h avant l'arrivée a été aussi une perte de temps non négligeable...
Bilan de cette longue journée :
Sur les 13 engagés sur le 100 km, 6 ont abandonné. Compte-tenu des conditions de course difficiles, tous les coureurs finishers réalisent des temps bien supérieurs à leur prévision personnelle. Néanmoins, je finis 1er V3 (hommes de 60 à 69 ans) et 5ème au scratch en 13h15 (avec une prévision personnelle entre 11h et 11h45).
Parmi les abandons :
- Henri Girault, victime du vent et de la chaleur, n'a pas pu bouclé son 604ème 100 km
- Guy, qui avait une contrainte horaire et a du partir avant de terminer ses 100 km
- 5 des coureurs qui m'ont doublé régulièrement tout au long de la journée
Après la course :
- 1 tour en marchant pour décrassage, avec Francis, qui finira 2ème V3
- Un bon repas fourni par l'organisation sur le stand de ravitaillement
- Un massage de récupération par le kiné de l'organisation
- Une bonne douche. Je constate à cet instant que l'ampoule attrapée lors d'une sortie longue de 2h20 il y a 15 jours a été parfaitement contenue par le pansement Compeed testé sur les 2 derniers entraînements
- Absorption d'un 1/2 litre de boisson de récupération
- Une 2ème nuit blanche sous la tente, mais ceci est normal dans ce type de course Ultra où le corps se charge d'endorphines pour résister à l'épreuve et il faut un peu de temps pour éliminer
- Retour à la maison le lendemain matin après le petit-déjeuner fourni par l'organisation
Récupération après course :
Il est normal d'avoir mal aux jambes après une telle épreuve réalisée dans des conditions de course difficiles. Néanmoins, le mal aux jambes s'estompe de jour en jour. Deux séances de décrassage à allure très légère (7 à 8 km/h) ont permis d'accélérer la récupération. 4 jours après la course, je n'ai quasiment plus mal aux jambes. Quant au mal aux reins, il a disparu dès la fin de la course...
En guise de conclusion :
Même si ce fût dur, je garde un bon souvenir de ce 100 km. Il est probable que je ne m'engagerai pas immédiatement sur un 6 jours comme envisagé au début. Trop long pour commencer ce type de course. Mais l'idée de participer à un 48h me tente maintenant de plus en plus. D'autant plus que cela permettra d'éliminer la frustration de n'avoir pas pu faire en 2012 le parcours officiel de l'UTMB, les conditions climatiques exécrables ayant imposé un parcours de repli beaucoup plus court (103 km, 5600 m D+ et un temps de course de 25h au lieu des 42 à 44 heures prévues pour les 169 km et 9600 m de D+ du parcours officiel)...
Tchao Manu !
Régulièrement, et surtout dans les moments difficiles, j'ai pensé à Manu, un ami sportif de Boulogne sur Mer, connu dans le cadre de mon activité professionnelle, parti trop vite peu de temps après son départ à la retraite. Cette course de 100 km a donc été effectuée en sa mémoire. Je sais qu'il aurait apprécié... Tchao, Manu !
Quelques photos prises sur place...
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Dernière mise à jour le 23/06/2013 16:3907/04/2013 : 1er semi-marathon Grenoble-Vizille
Dimanche 07/04/2013, 9h30 : 1ère édition du Semi-marathon Grenoble-Vizille, 21,760 km, 280m D+ (et 216m de D-), de Grenoble à Vizille, par la Route Napoléon.
C'est ma reprise en compétition après la trêve hivernale et la période de récupération post 24 Heures de Grenoble début octobre 2012.
L'organisation est parfaite et l'ambiance très bonne malgré la fraîcheur du temps (5°) et le ciel couvert. Bien placé derrière l'arche de départ avec mon frère Pierre, nous prenons tous deux un départ prudent.
Après 19mn de plat et 4,5 km, j'arrive au 1er ravitaillement d'Eybens. Moins d'une minute pour prendre un gel et je repars à l'assaut de la montée qui mène à Brié et Angonnes.
Après 45mn d'une montée moins difficile que prévue, et le passage au 2ème ravitaillement où il m'a fallu plus de 2mn pour refaire le plein de mon bidon avec du produit énergétique, j'entame alors la descente avec 4mn d'avance sur mes prévisions. Je commence maintenant à doubler régulièrement d'autres concurrents. Je trouve cette descente moins rapide que prévue, car moins pentue. Passage dans le village de Vaulnaveys le Haut, tout près d'Uriage. Beaucoup de spectateurs sont amassés le long du parcours et encouragent tous les candidats...
Après les 7 km de descente, je passe maintenant à Vaulnaveys le Bas avec 2mn de retard sur mes prévisions. Il me reste 4 km à boucler en moins de 22mn pour terminer sous la barre des 2h. Jouable !
Le parcours est maintenant quasiment plat, mon allure baisse donc un petit peu à chaque km, mais néanmoins je tiens bon et continue toujours à doubler régulièrement. Normal, je suis un finisher et j'ai toujours des ressources pour bien terminer !
Voilà enfin l'arche d'arrivée ! 1h59'05" !! L'objectif est atteint... Je suis classé 866ème au Scratch sur 1600 coureurs, et 18ème dans ma catégorie d'âge V3 sur 53 concurrents.
Je suis content car j'ai réalisé une meilleure performance que lors de mon dernier semi-marathon du Beaujolais effectué en novembre 2011 et bouclé en 1h56. Ce semi était plus court de 500m, avec moins de dénivelé... Tout ceci est très encourageant pour ma reprise en compétition, avant les 100 km à venir le 11 mai prochain sur le circuit automobile de Luc en Provence, premier gros entraînement pour ma future participation aux Championnats de France de 24 Heures qui auront lieu à Grenoble le 5 et 6 octobre 2013...
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Dernière mise à jour le 15/05/2013 11:28